/image%2F1991535%2F20180120%2Fob_adc27f_bandeau2.jpg "Brésil : Le Gouvernement, le Parti des Travailleurs et le président de la Chambre des Députés pourraient exiger du Tribunal Fédéral Suprême qu'il bloque la destitution de Dilma Rousseff")
Brésil : Le Gouvernement, le Parti des Travailleurs et le président de la Chambre des Députés pourraient exiger du Tribunal Fédéral Suprême qu'il bloque la destitution de Dilma Rousseff
Resumen Latinoamericano/ 09 mai 2016 .
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le Gouvernement brésilien demandera au Tribunal Fédéral Suprême d'empêcher la destitution.
La raison de ce triple recours réside dans l'insistance du président du Sénat Renan Calheiros pour poursuivre le processus à la Chambre haute malgré l'annulation réalisée de lundi par le président par interim de la Chambre des Députés Waldir Maranhao qui a considéré comme non conforme à la Constitution le vote du 17 avril dernier en session plénière de la Chambre basse.
« La décision a été prise sur la base de la Constitution et de notre Règlement pour que nous puissions corriger à temps les irrégularités qui certainement, pourraient être irréparables dans l'avenir. Je suis conscient que c'est un moment délicat dans lequel nous avons le devoir de sauver a démocratie. Nous ne plaisantons pas avec la démocratie », a expliqué Maranhao en réponse à Calheiros.
Pour sa part, l'avocat de l'Etat José Eduardo Cardozo qui assure la défense du Gouvernement de Rousseff a réagi aux intentions de Calheiros en expliquant que « l'éventuelle poursuite par le Sénat serait absolument non conforme à la Constitution Fédérale » et a annoncé que le Tribunal Fédéral Suprême « exigera un nouveau vote à la Chambre des Députés ».
« Nous préparons un recours devant le Tribunal Fédéral Suprême contre la lecture de ce rapport », a expliqué pour sa part le sénateur du PT Lindbergh Farias lors de la lecture du rapport du sénateur Antonio Anastasia qui recommande aux 181 députés de voter en faveur de l'ouverture du processus au Sénat et, par conséquent, pour la suspension de Rousseff pour 180 jours si finalement, la destitution suit son cours comme prévu.
De cette façon, en attendant que les intéressés déposent leur recours devant le TSF le Sénat en séance plénière a terminé ce lundi le rapport élaboré par la commission spéciale , ce qui ouvrira un délai de 48 heures pour commencer le vote sur la destitution qui devrait avoir lieu dès les premières heures du mercredi 11 mai mais qui pourrait s'étendre jusqu'à la matinée du jeudi 12 mai.
Il faut rappeler qu'étant donné le système établi pour les votes par le président Renan Calheiros, le processus au Sénat pourrait prendre 20 heures puisque chacun des 81 sénateurs disposera de 15 minutes pour expliquer les raisons qui l'amènent à voter dans un sens ou dans l'autre, une obligation à laquelle pourraient s'ajouter 30 autres minutes pour les auteurs de la demande de destitution, les juristes Miguel Reale, Janaína Paschoal et Hélio Bicudo.
Source en espagnol :
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