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Venezuela : Les opérations du Commando Sud

7 Juin 2016, 15:52pm

Publié par Bolivar Infos

Par: Vladimir Adrianza Salas (Telesur, 6 juin 2016)

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Ordre du jour des opérations Freedom-1 et 2, planifiées par le Commando Sud des Etats-Unis d'Amérique contre la République Bolivarienne du Venezuela ces 4 dernières années :

  1. Chasser du pouvoir le Président Nicolás Maduro Moros.

  2. Abroger la Constitution Bolivarienne de 1999.

  3. Installer au pouvoir un « gouvernement ami ».

  4. Obtenir le contrôle des importantes ressources naturelles du Venezuela.

Cependant, le processus de déstabilisation de la République Bolivarienne du Venezuela a débuté il y a longtemps, au moment même où Hugo Chávez, notre Commandant Eternel, a fait son apparition sur la scène politique de la nation.

Les objectifs décrits sont les mêmes que ceux qu'ils ont cherché à atteindre à l'époque du Président Commandant Hugo Chávez en provoquant de grandes pertes pour notre pays, une immense instabilité dans divers domaines et en causant la mort de nombreux Vénézuéliens lors de plusieurs de ces opérations.

Depuis 1999, nous avons vécu une guerre médiatique incessante dans le cadre d'une campagne de déstabilisation soutenue dont certaines étapes ont été » :

  • La grève patronale de décembre 2001.

  • Le coup d'Etat d'avril 2002.

  • La grève-sabotage pétrolier de décembre 2002 à janvier 2003.

  • Les paramilitaires colombiens en 2004, cachés dans plantation Dactari, qui cherchaient à attaquer Miraflores et à assassiner Hugo Chávez.

  • Les guarimbas – troubles provoqués par des agitateurs professionnels pendant toute cette période.

  • Les tentatives d'assassinat par les armes du Commandant Suprême (Hugo Chávez) dirigées depuis Miami par des membres de l'opposition qui vivent là.

  • Et enfin, l'assassinat du Commandant Hugo Chávez par des moyens qui sont encore l'objet d'études.

Pour changer la corrélation des forces sur le plan politique en Amérique Latine, ces actions ont non seulement atteint Hugo Chávez mais aussi des personnalités importantes des courants progressistes sud-américains. Il est curieux, comme l'affirmera Hugo Chávez en 2011que la même maladie, le cancer, atteigne plusieurs présidents ou candidats à la présidence progressistes et susceptibles de gagner les élections dans toute la région sud-américaine.

Hugo Chávez, dans son immense sagesse, en est arrivé à poser, en novembre 2011, plus ou moins cette question :

découvrira-t-on un jour grâce à un papier déclassifié qu'on a trouvé la façon d'inoculer le cancer à qui l'empire le souhaite ? Car il est très curieux aue 6 présidents sud-américains aient eu la même maladie dans un délai si court et pendant leur présidence ou avant celle-ci.

Après avoir gagné les élections de 2013, le Président Nicolás Maduro Moros, suivant le mandat du Commandant Suprême et Eternel Hugo Chávez et du peuple vénézuélien a été l'objet, implacablement, de la part de l'Empire des Etats-Unis d'Amérique et de ses alliés locaux et internationaux d'une immense campagne pour déstabiliser son Gouvernement faisant usage d'une combinaison de médias pour arriver à placer au Venezuela un « gouvernement ami » qui leur permette de mettre en pratique l'ordre du jour suivant :

  • Qu'on leur remette le contrôle des ressources naturelles et entre autres, du pétrole et de l'eau douce ainsi que d'un ensemble d'autres minerais stratégiques (gaz naturel, or, coltan ou or bleu, etc...) et de la biodiversité existante dans la zone de l'Amazonie de notre pays.

  • Implanter le néolibéralisme dans notre nation dans l'idée de garantir le contrôle de la part des classes dominantes du pouvoir économique et politique à genoux devant les intérêts des transnationales nord-américaines.

  • En finir avec le Bolivarisme, le Venezuela étant l'exécuteur testamentaire de cette pensée à laquelle les Etats-Unis se sont opposés pendant environ 2002 ans dans toute notre région grâce à la Doctrine Monroe, c'est à dire : « L'Amérique aux Nord-américains influents et puissants ». Cela, ils l'ont mis sur le tapis pour détruire tout leadership national ou régional qui ait émergé ou ait pu émerger dans la région qui, sur la base de la pensée de Bolívar, fasse obstacle aux intentions et aux intérêts des Etats-Unis dans tous les domaines.

De là l'importance d'éliminer Hugo Chávez. Ils ont pensé que Commandant Eternel mort, le chavisme disparaîtrait car, celui-ci étant le meilleur représentant de la pensée du Libérateur Simón Bolívar actuellement, sa disparition physique conduirait à l'extinction de son héritage. Grosse erreur.

Aujourd'hui, des personnalités du monde entier comme Eva Golinger et Atilio Borón parmi beaucoup d'autres ont apporté des raisonnements et des indices qui permettent de conclure que la maladie contractée par Hugo Chávez ne fut ni fortuite ni due au hasard. Personnellement, je crois qu'elle l'a été dans le cadre d'un plan très bien orchestré en relations étroites avec les événements que nous avons vécu récemment.

Plusieurs stratégies ont été appliquées dans différents pays de la région avec des gouvernements progressistes ces 3 ou 4 dernières années dans le même but : arriver à placer leurs gouvernements, leurs marchés et leurs ressources naturelles sous le contrôle des Etats-Unis.

En conséquence, nous pouvons apprécier clairement le « coup d'Etat » illégal qu'a subie récemment la Présidente du Brésil Dilma Rousseff qui, avec le départ du pouvoir du kirchnérisme en Argentine, amis en danger l'intégration régionale, permis le début de l'implantation du néo-libéralisme en Argentine, de bases militaires états-uniennes en Patagonie et a déjà affaibli le soutien envers notre pays de la part des membres de la communauté régionale des pays.

Pour compléter l'ordre du jour de déstabilisation de la région dans lequel le Venezuela représente une pièce maîtresse à conquérir, le Commando Sud des Etats-Unis a développé les plans Freedom 1 et 2 pour obtenir le renversement du Gouvernement du Président Nicolás Maduro Moros en tant qu'étape essentielle pour placer un « gouvernement ami » au Venezuela et abroger la Constitution Bolivarienne de 1999, pour ensuite pouvoir prendre le contrôle des immenses ressources naturelles du Venezuela.

Cet ordre du jour comporte de multiples difficultés qui incluent des actiosn dans le domaine de la politique intérieure, de l'économie, de la géopolitique, de la diplomatie et dans le domaine social.

En ce qui concerne la diplomatie, le 31 mai 2016, le Secrétaire Général de l'Organisation des Etats Américains (OEA), Luis Almagro, viole l'article 18 de cette charte qui déclare que :

Quand dans un Etat membre se produisent des situations qui peuvent affecter le développement du processus politique des institutions démocratiques ou l'exercice légitime du pouvoir, le Secrétaire Général ou le Conseil Permanent pourra, avec le consentement préalable du gouvernement concerné, faire des visites ou d'autres actions pour analyser la situation.

Il a cherché à provoquer une intervention dans notre pays en suivant les instructions qu'il a reçues du Département d'Etat des Etats-Unis et en se servant pour cela d'une interprétation falsifiée et capricieuse, pour le dire de façon élégante, de ce qui est stipulé dans la Charte Démocratique de l'OEA.

il est évident que quand la charte parle de consentement du « gouvernement concerné », il s'agit du Pouvoir Exécutif d'un Etat membre et que rien ne mentionne le Pouvoir Législatif de cet Etat comme rien n'indique non plus que ce puisse être le secrétaire général qui puisse personnellement engager un processus contre un Etat membre sans qu'il l'ait demandé officiellement.

Ce 1° juin, Almagro a été vaincu à l'Assemblée Permanente de l'OEA. Il a reçu de nombreuses critiques à cause de son attitude envers le Venezuela et de son langage inapproprié et grossier envers le Président de notre République. Peut-être, por cumplir años ayer, n'était-il pas présent à cette réunion pour recevoir directement son immense défaite.

Il a méprisé des principes contenus dan sle Chapitre II Article 3 de la Charte de l'OEA comme :

  • Le respect de la personnalité des Etats membres.

  • La souveraineté et l’indépendance des Etats.

  • La bonne foi.

  • La solidarité.

  • La condamnation de la guerre d'agression.

  • La non ingérence étrangère dans le système politique, économique et social des Etats membres

Almagro est devenu politiquement partial contre le Venezuela, il suit les directives des ennemis du processus politique révolutionnaire vénézuélien et il se fait l'instrument de la puissance hégémonique quia toujours cherché à gouverner cette Organisation et ses Etats membres en suivant les Doctrines Monroe et du Destin Manifeste.

Ce personnage, un fidèle laquais des Etats-Unis, ami de la droite du continent et en particulier de la droite apatride vénézuélienne, mérite en vérité le qualificatif diffusé à la même date sur Twitter avec l'étiquette #AlmagroArrastrado (AlmagroMisérable).

Notre peuple doit rester en alerte, mobilisé et organisé pour faire face à la menace existante et qui selon ce qui est décrit dans le document Freedom 2, redoblera pendant les mois de juillet et d'août de cette année.

Le gouvernement national en particulier, doit rester en alerte, prendre des mesures et engager les actions que l'urgence exige pour ainsi, avec notre peuple, faire mordre la poussière, encore une fois, à l'empire le plus puissant et le plus inhumain de la planète qui ait existé.

Nous réaffirmons ce qu'a dit le Commandant Eternel Hugo Chávez le 8 décembre 2012 : Unité, lutte, bataille et victoire !

Nous vivrons et nous vaincrons !

Source en espagnol :

http://www.telesurtv.net/opinion/Operaciones-del-Comando-Sur-sobre-Venezuela-20160606-0056.html

URL de cet article :

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