Bolivie : Evo Morales appelle à nouveau Michelle Bachelet à discuter
Cubadebate, 23 juillet 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le président de la Bolivie Evo Morales, une fois de plus, a invité au dialogue son homologue chilienne pour sortir de la crise et trouver une solution pour le bien-être des « 2 peuples frères ». Morales propose le dialogue pour résoudre le problème du mauvais traitement des autorités douanières chiliennes envers les transporteurs boliviens, une situation qui tend un peu plus les relations entre la Bolivie et le Chili.
Par la même voie, il a invité la présidente du Chili Michelle Bachelet à réfléchir à l'importance de reconnaître les erreurs quand elles sont commises : « Au gouvernement du Chili : il y a plus de dignité à reconnaître qu'à méconnaître les erreurs dans les questions humaines », a-t-il déclaré sur le réseau social.
De telles déclarations ont été faites dans le cadre des récents incidents sur la frontière entre les 2 nations. Ce jeudi 21 juillet, la délégation bolivienne conduite par le chancelier David Choquehuanca a même présentée lors d'une conférence de presse un rapport sur son voyage dans les ports d'Arica et d'Antofagasta au Chili pour dénoncer les humiliations qu'ont eu à subir les transporteurs boliviens au Chili.
Parmi les dénonciations se trouvent la discrimination, l'imposition excessive d'amendes, le retard dans le processus d'entrée dans le pays, les représailles de la part des autorités chiliennes, les déficiences dans la gestion des marchandises comme le soja et d'autres irrégularités qui affectent le transport de marchandises international et la façon dont es violé le Traité de Paix et d'Amitié signé par les 2 pays en 1904.
A cette occasion, le président de la Bolivie a déclaré qu'il ne comprenait pas comment actuellement pouvait exister cette discrimination, une réalité dont a aussi souffert la délégation bolivienne qui s'est rendue au Chili. Il a annoncé que le sujet serait étudié juridiquement pourvoir quelles mesures il convient de prendre. « Nous ne sommes plus au temps de la Colonie, il y aura une certaine mentalité, je sais que ce n'est pas le peuple mais certains qui essaient de nous intimider, de nous corriger. »
en ce sens, le président bolivien a déclaré à la fin de la rencontre que la Chancellerie de son pays élaborera une note officielle pour demander au Chili de résoudre ce conflit par le dialogue. « Je suis sûr que (Michelle) Bachelet a un profond sens de l'humanité (…) Nous avons déjà avancé au sujet de la mer », a-t-i dit en évoquant la fraternité qui unit les 2 nations malgré les problèmes qu'il y a eu à résoudre ces dernières années.
En tant que Gouvernement, il a assuré qu'il comprend qu'il existe des problèmes structurels à résoudre avec les transporteurs, c'est pourquoi il s'est engagé à travailler dans les jours qui viennent pour apporter une réponse à la grève. « Je vais attendre parce que je veux reprendre les initiatives de tous, les suggestions et les recommandations (…) Ce sont des suggestions importantes même pour notre politique intérieure et pour que les autorités respectent et accomplissent leurs engagements », a-t-il signalé.
(TeleSur)
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