Venezuela-Colombie : Les recommandations de la CEPAL concernant la frontière
Telesur, 20 août 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
La CEPAL a présenté un rapport dans lequel elle souligne que l’existence d'un dollar parallèle au Venezuela imposé depuis les Etats-Unis et la différence de prix des produits entre le Venezuela et la Colombie sont les facteurs qui portent préjudice à l'économie de la zone frontalière.
Suite à la demande des Gouvernements du Venezuela et de la Colombie, la Commission Economique pour l'Amérique Latine et les Caraïbes ( CEPAL) a présenté un rapport sur ce qui se passe sur la frontière que partagent les deux pays, considérée comme la plus active d' Amérique Latine.
Dans ce document, l'organisme a tracé les grandes lignes pour le dialogue et l'ouverture définitive de la frontière et fait les recommandations suivantes :
Diminuer le commerce illégal et rétablir le commerce légal. On doit travailler dans ce but à moyen et à long terme et la contrebande doit être combattue par des actions conjointes des gouvernements auxquelles participent, de plus, des organisations commerciales, ceux qui sont touchés (par la contrebande) et les autorités régionales et locales.
Réduire la différence de change. « C'est l'un des stimulants les plus importants de la spéculation et de l'arbitrage de devises. » La CEPAL reconnaît l'efficacité de l'initiative du Gouvernement du Venezuela de change flottant, DICOM.
Renforcer la coordination et l'échange d'informations entre les banques centrales et les maisons de change. La CEPAL se réjouit que la Banque de la République de Colombie publie le change DICOM comme taux de référence du Bolívar par rapport au dollar états-unien et également comme taux de référence du peso colombien.
Fixer la réouverture définitive de la frontière qui profitera aux 2 pays et que les gouvernements du Venezuela et de la Colombie garantissent une stratégie claire et commune.
Elaborer des plans de sécurité plus larges. Renforcer la surveillance en particulier dans les zones rurales, sur les sites considérés comme les plus vulnérables pour le flux illégal de biens et de devises.
Réactiver les activités commerciales des 2 côtés de al frontière et stabiliser les flux transfrontaliers de biens et de services.
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