Brésil : Des constructeurs auraient versé des pots-de-vin au parti de Temer
Telesur, 7 septembre 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Quelques jours après la destitution de Dilma Rousseff, le président par interim du Brésil Michel Temer affronte un nouveau scandale de corruption.
Les entreprises qui ont construit le centrale hydraulique de Belo Monte ont versé des pots-de-vin au parti politique du président par interim du Brésil Michel Temer, selon un rapport de la police divulgué mardi par le journal Folha de Sao Paulo.
La Police Fédérale montre des preuves que e Parti du Mouvement Démocratique Brésilien (PMDB) de Temer, a reçu des millions payés par des entreprises de construction, des pots-de-vin qui ont été déguisés en soi-disant aides légales.
Le scandale de corruption a été révélé par l'opération « Lava Jato » mise en place par la Police Fédérale qui s'est basée sur les témoignages de personnes impliquées dans l'affaire de corruption de Petrobras qui ont conclu des accords de collaboration avec la Justice contre des réductions de peines.
Belo Monte a été construite par un consortium d'entreprises formé par Andrade Gutiérrez, Queiroz Galvao, OAS, Odebrecht, Camargo Correa, Serveng, Galvao Engenharina y J. Mallucelli.
Selon la version du Journal Financier, les pots-de-vin ont été versés « soi-disant grâce à des dons légaux pour les campagnes électorales du PMDB entre 2010 y 2014.
Les pots-de-vin
La valeur du contrat atteignait 13 400 millions de réaux (quelques 4 187 millions de dollars) et le pot-de-vin serait de 134 millions de réaux (41,8 millions de dollars).
Les entreprises de construction ont décidé de payer 1% de la valeur du contrat de Belo Monte au PMDB de Temer.
Les données
Le sociologue brésilien Vinicius Sartorato a déclaré que c'est Sergio Machado, ex directeur de TransPetrol (une filiale de PetroBras) qui a dénoncé plus de 20 personnalités politiques parmi lesquelles des sénateurs et des députés qui ont reçu des pots-de-vin.
Sartorato a indiqué que Temer a une affaire en cours avec la justice électorale. Une affaire qui le rendrait inéligible à des charges publiques une fois son mandat achevé.
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