Venezuela : Rafaël Correa au Sommet du MNOAL : Nos peuples affrontent le Plan Condor du XXI° siècle
Telesur, 17 septembre 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
« Nous sommes au centre d'une menace pour détruire les gouvernements progressistes », a déclaré le président de l'Equateur Rafael Correa qui a dénoncé ce samedi les nouvelles tactiques impérialistes pour détruire les gouvernements progressistes de la région.
Dans une interview exclusive accordée à Telesur, Correa a expliqué qu'il y a « tout un Plan Condor du XXI° siècle, il s'agit de coups d'Etat parlementaires, de la judiciarisation de al politique, le cas du Brésil, de l'Argentine (...) c'est un boycott de l'intégration régionale, une menace féroce pour détruire les mouvements progressistes. »
La gauche n'est pas en train de mourir, a-t-il assuré. « Nos peuples sont la fragile et humble argile qui avec le feu (les attaques) durcit et se renforce,» face au soi-disant retour en arrière concernant les mouvements de gauche du continent.
A son avis « nous ne sommes pas mal maintenant, seulement nous avons été très bien avant (…) tout est temporaire et la situation actuelle contre la gauche peut se renverser. » Les causes de l'avancée de la droite sont, entre autres choses, les attaques économiques contre les pays.
« En Equateur, il y a un boycott économique quotidien mais même si nous faisions bien à l'époque des vaches grasses, maintenant, nous ferons mieux à l'époque des vaches maigres, » a signalé Correa.
Le Nicaragua, la Bolivie, l'Equateur sont une preuve claire de la façon dont le socialisme a multiplié le PIB et ces pays sont devenus les pays les plus égalitaires de la région avec l'Uruguay et le Venezuela. « Il n'y a pas de meilleure justice sociale que l'efficacité, le reste est pure propagande », a-t-il noté.
Il a expliqué que la région n'a pas de problèmes de planification parce qu'elle a une vision stratégique juste.
Correa considère que la faille essentielle en ce moment réside dans la conscience populaire. Les résultats des élections doivent être canalisés. « Nos peuples ont un cœur mais souvent ils ont une mauvaise mémoire », a-t-il déclaré à propos du Venezuela, jugeant qu'il ne s'agit pas seulement d'un modèle économique mais de conscience. « Qu'était le Venezuela avant Chávez ? Regardez, maintenant, il est même considéré comme une menace par les Etats-Unis », a-t-il plaisanté.
(…)
source en espagnol :
URL de cet article :