Venezuela: Communiqué de Solidarité Bolivarienne, 23 janvier 2018

Il y a quelques jours, Solidarité Bolivarienne se réjouissait du changement de position de l'Union Européenne sur Cuba et s'interrogeait sur la portée de ce changement, espérant qu'il indiquait une indépendance envers les Etats-Unis et leurs prétentions d'ingérence.

Nous constatons aujourd'hui qu'il n'en est rien et que l'Union Européenne se montre toujours aussi soumise aux diktats de l'Empire.

Les sanctions qu'elle vient d'imposer à des fonctionnaires vénézuéliens n'ont aucun sens réel et ne sont destinées qu'à discréditer aux yeux de l'opinion publique les institutions vénézuéliennes légitimement constituées et les fonctionnaires qui en font partie pour faire plaisir aux Etats-Unis qui, depuis que Barack Obama a signé le 9 mars 2015 le Décret Exécutif qui qualifie le Venezuela de « menace inhabituelle et extraordinaire » pour la sécurité des Etats-Unis, ont remplacé leur obsession du « communisme cubain » par l'obsession de la « dictature de Maduro »... alors même que la République Bolivarienne a démontré récemment, avec la mise en place de l'Assemblée Nationale Constituante et 3 victoires électorales successives que la démocratie y était plus vivante que jamais.

L'Union Européenne serait-elle ce « petit chien sympathique qui dort sur le tapis » dont parlait Kuszinsky ?

Solidarité Bolivarienne appelle la communauté internationale et les forces politiques du pays à ne tenir aucun compte des sanctions imposées à la République Bolivarienne du Venezuela par une Union Européenne qui, par ses positions incohérentes mais par trop prévisibles, a perdu toute crédibilité et au contraire à apporter au peuple courageux du Venezuela et à son Gouvernement légitimement élu tout le soutien qu'ils méritent.

Pour Solidarité Bolivarienne

la présidente, Françoise Lopez

Salon-de-Provence, 23 janvier 2018

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