Venezuela : Le Venezuela engagera des mesures judiciaires contre les sanctions de l'Union Européenne
Le ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures Jorge Arreaza a affirmé lundi soir que des mesures judiciaires seraient prises contre les sanctions imposées au pays par l'Union Européenne.
« Sur les sanctions de l'Union Européenne, c'est une honte, cela n'a aucun fondement légal international et nous, nous allons prendre des mesures judiciaires contre ces mesures restrictives comme ils les appellent, » a-t-il affirmé.
Dans une interview accordée à l'espace Con Amorín, Arreaza a expliqué que par exemple les la présidente du Pouvoir Electoral Tibisay Lucena est sanctionnée pour avoir facilité l'élection de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC).
Le Chancelier a donné lecture de la sanction imposée à celle-ci : « Ses actions et sa politique ont démontré une atteinte à la démocratie et à l'Etat de Droit au Venezuela en particulier en ayant facilité l'installation d'une Assemblée Nationale Constituante, » a-t-il lu.
Il a qualifié de mesure la plus « atroce » celle appliquée au député à l'ANC Diosdado Cabello parce qu'il réalise l'émission Con el Mazo Dando diffusée par la chaîne d'Etat Venezolana de Televisión.
“Con el Mazo Dando, qui fait partie de la liberté d'expression au Venezuela, est la raison pour laquelle un puissant organisme international sanctionne un citoyen vénézuélien, c'est politique, ce n'est rien d'autre, là, il n'y a pas de protection des droits de l'homme, là il n'y a que l'intention que le dialogue continue comme ils veulent, eux, » a-t-il souligné.
Le dialogue, la pire nouvelle pour les Etats-Unis et l'Union Européenne
Pour le Chancelier Arreaza la pire nouvelle que pourraient recevoir le Gouvernement des Etats-Unis et l'Union Européenne, c'est que le dialogue dans la patrie de Bolívar réussit. « L'impérialisme est obsédé par le Venezuela, par la Révolution Bolivarienne, la pire nouvelle aussi bien pour le Gouvernement du président Donald Trump que pour l'Union Européenne, c'est que le dialogue au Venezuela réussit., » a-t-il assuré.
Il a souligné que les centres de l'Empire ont fait beaucoup d'efforts pour faire obstacle au dialogue entre le Gouvernement Bolivarien et l'opposition et à ce sujet, il a mentionné les récentes sanctions annoncées par l'Union Européenne.
« On a fait d'énormes efforts pour l'empêcher, jusqu'aux sanctions de l'Union Européenne les plus récentes, celle-ci en connaissant le risque qu'une décision comme celle-là faisait courir au dialogue, ils le savaient de différentes façons, on avait parlé à la table de dialogue, l'ex-président Zapatero a été aussi un canal en ce sens, notre chancellerie aussi et cependant, peut-être dans un arrangement avec certains agents de l’opposition, il sont décidé de prendre des sanction inhabituelles de plus (…) Mais le but était de piétiner la table de dialogue. »
Persévérance
Il a souligné la persévérance du Président Nicolás Maduro Moros qui a constamment appelé à utiliser la parole pour résoudre les problèmes entre les Vénézuéliens.
« Si le Président Maduro n'avait pas tellement insisté, je ne sais pas combien d'appels il a pu faire, déjà en public, 400, plus, je ne sais pas, depuis 2014, s'il n'avait pas tellement persisté dans le dialogue, peut-être serions-nous piégés dans un processus cyclique de violence politique, de terrorisme dans la rue, organisé par les agents de l'opposition. »
Il a souligné que grâce à al volonté du Président Maduro, de son Gouvernement Bolivarien et de l'opposition, le dialogue s'est imposé. « Puissions-nous demain atteindre cet accord nécessaire dans lequel il doit y avoir des concessions mutuelles et dans lequel nous devrons respecter notre Constitution, nos lois, nos institutions légitimes, » a-t-il déclaré.
Il a assuré que l'impérialisme a montré sa face la plus cruelle mais que le Venezuela a un peuple courageux qui l'affronte. « Au Venezuela, il y a un peuple déchaîné, il y a un peuple courageux,comme le dit notre hymne national, qui livre bataille et il y a une révolution et une autorité et nous saurons nous en tirer, » a-t-il ajouté.
« L'impérialisme est mort, la révolution et le socialisme sont la vie et c'est ainsi. Eux, ils vont seront toujours satisfaits dans la mesure où leurs objectifs de mort sont atteints et nous, nous devons lutter pour que les nôtres soient atteints, ceux de la vie, de la solidarité, de la fraternité, c'est ça, notre rôle, » a-t-il conclu.
Texte/Sandra Izarra
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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