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Amérique Latine : L'OEA quitte le Forum de la Société Civile par la porte de derrière !

13 Avril 2018, 16:37pm

Publié par Bolivar Infos

 

Aujourd'hui, la délégation cubaine a quitté la salle dans laquelle se déroulait le dialogue des représentants de la société civile et des acteurs sociaux.

 

A 9 h du matin, à l'Hôtel Sheraton de Lima, Luis Almagro a essayé de commencer son discours d'inauguration et Mirthia Julia Brossard Oris, la porte-parole de la coalition dans laquelle se trouve regroupée la majorité des Cubains, a demandé une motion d'ordre et exigé l'expulsion des contre-révolutionnaires anti-cubains présents dans la salle qui n'ont aucune légitimité pour représenter Cuba.

 

« Ce sont des alliés de terroristes, ceux qui sont ici, payés par les Etats-Unis et au service de puissances étrangères, ils ont un ordre du jour de violence envers Cuba, » a-t-elle argumenté.

 

Les organisateurs du sommet ont fait la sourde oreille et ont voulu poursuivre le « faux dialogue » sur fond de slogans et de revendications. Ont parlé le premier ministre du Pérou et le secrétaire général de l'OEA mais on les a à peine entendus.

 

Des envoyés de la table d'honneur sont venus essayer de négocier la position cubaine mais la jeune Brossard Oris, un des membres des plus de 2 000 organisations de la société civile cubaine a exposé la position ferme de Cuba : « Il n’y a pas de dialogue possible s'ils n'expulsent pas de la salle les mercenaires et les terroristes. »

 

Les Cubains ont soutenu les paroles de Brossard en criant en choeur : « Les mercenaires, dehors ! » « La Patrie ne se vend pas, elle se défend ! » Une bonne partie des acteurs sociaux d'autres pays se sont joints à la revendication. Ils ont coupé le son et Mirthia n'a pas pu continuer à parler. 

 

Luis Almagro, nerveux, ne dit pas un mot. Les organisateurs du Secrétariat du Sommet ont été surpris et ne savent que faire. Ils mettent de la musique et suspendent la session. Les mercenaires continuent à être habilités pour la rencontre à l'Hôtel Sheraton.

 

Après une longue pause, Luis Almagro cherche à reprendre le dialogue et à prononcer son discours. Les huées de « menteur » « vendu » l'en empêchent. On l'entendait à peine. Et il n'y a pas eu de dialogue possible parce que ni la méthode ni le prestige de l'OEA ne le méritent.

 

L'ambassadeur Juan Antonio Fernández qui représente le Gouvernement cubain a demandé la parole plusieurs fois mais les organisateurs ont refusé d'ouvrir son micro. Après le départ de la direction de l'OEA par la porte de derrière, Fernández est entré dans la salle et a exposé les raisons de la position cubaine.

 

Intervention de Juan Antonio Fernández

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2018/04/amerique-latine-l-ambassadeur-de-cuba-denonce-la-presence-de-terroristes-et-de-mercenaires-au-forum-de-la-societe-civile.html

Fernández a critiqué le fait que le représentant nord-américain présent dans la salle serait venu défendre les mercenaires et les terroristes mais il a précisé qu'il était logique qu’ils le fassent parce qu'ils les ont amenés et ils les protègent contre Cuba. 

 

La position cubaine a eu le soutien du représentant de la Bolivie qui a remis en question la légitimité du dialogue dont est absent le Venezuela. Le directeur des Relations Multilatérales de Bolivie, Martín Bazurco, a affirmé que « pour avoir un dialogue ouvert et démocratique, il faut, pour qu'il existe un dialogue réel, on doit garantir que tous les acteurs qui sont assis à la table aient une légitimé pour y être. »

 

« Venezuela n'est pas seul, la Bolivie n'est pas seule, ensemble, nous défendrons l'unité de nos peuples, » a assuré Martín en soutenant la coalition 15.

 

Après son premier discours, Fernández a redemandé la parole pour dénoncer l'intervention du représentant des Etats-Unis qui a manifesté ouvertement son soutien à ses mercenaires : « Que ça vous plaise ou non, nous sommes face à vous, avec notre Révolution, » a-t-il dit en regardant l'ambassadeur nord-américain. L'Ile doit être respectée, » ne vous mêlez pas des affaires de Cuba. »

 

« Les avortons sans foi dans leur terre » membres du mal nommé Réseau Latino-américain des jeunes pour la Démocratie (REDLAC) dirigé par des membres de la contre-révolution cubaine ont quitté la salle par l'arrière-cour. « Les gusanos sont partis, » a-t-on entendu à l'Hôtel Sheraton.

 

Fermín Quiñones, coordinateur de la coalition cubaine, est monté sur une tribune improvisée à l'auditorium et sur une chaise et il a invité les peuples latino-américains à engager le dialogue.

 

« Maintenant, que les peuples opprimés viennent parler, les indigènes, les afro-descendants, toute l'amérique. » Pendant presque 2 heures, après le retraite des organisateurs, on a entendu la voix des « nations du continent. » 

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

source en espagnol :

http://www.cubadebate.cu/noticias/2018/04/12/la-patria-no-se-vende-el-dialogo-de-la-oea-se-fue-a-bolina/#boletin20180412

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2018/04/amerique-latine-l-oea-quitte-le-forum-de-la-societe-civile-par-la-porte-de-derriere.html