Nicaragua: De graves incidents dans la capitale font 3 morts
Deux versions des faits :
19 Digital (média sandiniste)
3 personnes ont perdu la vie à cause de groupes criminels terroristes dirigés par des partis de droite qui, vendredi matin, ont attaqué le district 6 de la Mairie de Managua.
Carlos Alberto Miranda, 19 ans, a reçu une balle dans le cœur et est mort sur le coup. Kevin Joel Valle, 19 ans aussi, a reçu une autre balle dans cette situation de violence instaurée dans la zone du district 6 par ces groupes de vandales.
Des témoins sur place ont affirmé que les délinquants circulaient dans une camionnette et qu'ils les ont vus tirer sur l'immeuble de la Mairie du district 6 et prendre la vie de ces 2 jeunes.
On a appris aussi la mort de monsieur Alejandro Estrada Vega (53 ans), qui a été tué par une arme artisanale mardi soir 8 mai par des vandales de droite dans le secteur de l'Université Polytechnique du Nicaragua (UPOLI).
Ce monsieur passait par le Parc Les Amis, près de l'UPOLI quand il a été blessé par les membres d'une bande de la droite putschiste et il a dû être conduit d'urgence à l'Hôpital Allemand Nicaraguayen dans la nuit.
Don Alejandro est mort à 6:30 du matin, vendredi, ont indiqué les autorités de l'Hôpital Allemand Nicaraguayen. Il faut souligner que don Alejandro était le père de l'inspectrice de la Police Nationale, la camarade Xochilt María Bobadilla.
El Nuevo Diario (journal d’opposition)
Des affrontements à l'UPOLI font 3 morts
Les affrontements qui ont eu lieu hier soir et ce matin à l'UPOLI on fait 3 morts.
Le Gouvernement du Nicaragua, sur son site officiel, El 19 digital, a reconnu la mort de 3 personnes lors des affrontements qui ont eu lieu ce matin à Managua, ce qui porterait le nombre de morts dans les protestations à 50.
Selon cette information, la première victime, identifiée comme Carlos Alberto Miranda, a reçu une balle dans le cœur, ce qui a provoqué sa mort sur le coup.
Un autre jeune de 18 ans, Kevin Joel Valle, a été le deuxième mort de la soirée en recevant une autre balle, une victime qui avait aussi été confirmée par le Centre Nicaraguayen des Droits de l'Homme (CENIDH).
Le troisième mort es Jimmy Antonio Parajón, 35 ans, mort vendredi matin après avoir reçu une balle dans la poitrine pendant les affrontements à l'Université Polytechnique du Nicaragua (UPOLI).
Ce site rend des « groupes criminels dirigés par des partis de droite » responsables de ces faits.
La version du Gouvernement coïncide avec les informations sur les attaques survenues ce matin à l'Université Polytechnique du Nicaragua (UPOLI) mais diffèrent complètement en ce qui concerne les auteurs de l'assaut.
Selon les habitants devant le CENIDH, les tirs provenaient de membres de la Jeunesse Sandiniste.
Aussi bien les étudiants de l'UPOLI que ceux de l'UNAN ont dénoncé le fait que, ce soir, le nombre de victimes pourrait augmenter mais ils ont eu le soutien de la population qui, en apprenant les attaques, s'est massée à pied, en voiture et à motocyclette, devant le campus pour servir de bouclier face aux policiers et aux troupes de choc du Gouvernement.
Le CENIDH compte aujourd'hui 48 morts dans la crise au Nicaragua même si les données de cette organisation sont plus conservatrices puisqu'elles 'incluent personne tant que ses experts n'ont pas contrôlé les fiches de victimes, vérifié le corps et que sa famille ne l'a pas reconnu.
La crise au Nicaragua causées par les énormes manifestations en faveur et contre le président Ortega qui ont commencé par des protestations contre des réformes de la sécurité sociale et ont continué bien que le Gouvernement ait abrogé ces changements à cause des morts dus à la répression dure depuis 24 jours.
Depuis que les manifestations ont débuté, les affrontements violents ont fait au moins 48 morts, la plupart entre le 18 et le 22 avril dernier selon le CENIDH qui n'écarte pas qu'il y ait eu plus de morts alors que d'autres organisations humanitaires parlent de 63 morts.
Le Nicaragua attend le début du dialogue que le Gouvernement et le secteur privé ont organisé avec la Conférence Episcopale (CEN) comme médiatrice mais aucune date n'a encore été fixée pour sa tenue.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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