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Equateur : La Cour Constitutionnelle abroge des amendements approuvés par Correa
La Cour Constitutionnelle de l'Equateur abroge une série d’amendements approuvés en 2015 par le Gouvernement de l'ex-président Rafael Correa à cause de leur « anti-constitutionnalité. »
« On déclare l'anti-constitutionnalité des amendements à la Constitution de la République de anti-constitutionnalité approuvés par l'Assemblée Nationale de l'Equateur le 3 décembre 2015, » peut-on lire dans la sentence diffusée mercredi par les médias locaux.
Ce sont 5 des 9 juges membres de l'organisme au cours d'une session ordinaire après avoir accepté 3 des 7 plaintes déposées par des groupes sociaux et des acteurs politiques en 2016.
Parmi les changements, se détachent ceux qui concernent la communication qui ne sera plus un service public. Cela préoccupe le président Lenín Moreno, de sorte qu'il a demandé à la Commission Inter-américaine des Droits de l'Homme (CIDH) de se prononcer à ce sujet.
De même, les Forces Armées ne devront plus intervenir dans la sécurité intérieure de l'Etat et certaines facultés reviennent à l'Inspection.
Ces magistrats annulent les amendements qui ont été ratifiés sous le mandat de Rafael Correa (2007-2017) alors qu'ils les avaient approuvés à ce moment-là et avaient dit qu'ils étaient conformes à la Constitution.
A ce sujet, le député José Chala a réaffirmé qu'on doit se demander pourquoi les juges de la Cour se contredisent moins de 3 ans plus tard et il a alerté sur la vulnérabilité des institutions du pays.
Certains médias équatoriens disent que ces décisions sont destinées à affaiblir l'image de Correa, un plan dont feraient partie Moreno et e groupe qui l'accompagne. Le président actuel traite son prédécesseur de « gorille obsédé par sa réélections. »
Correa, sur qui pèse un mandat d'arrêt por une soi-disant tentative d'enlèvement en Equateur réside à Bruxelles (Belgique) depuis 1 an et dénonce un plan de persécution judiciaire contre les dirigeants de gauche.
A son avis, c'est une « trahison sans précédent » de Moreno qui est « sans doute » derrière le plan pour l'arrêter, c'est pourquoi il a été l'objet d'une persécution politique et médiatique.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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