Brésil : Inquiétez-vous de votre peuple plutôt que des étrangers
Par Arthur González
le président du Brésil récemment élu, Jair Bolsonaro, pour s'attirer les bonnes grâces de la Maison Blanche et de la mafia terroriste de Miami, a déclaré que «maintenir les relations diplomatiques avec Cuba n'a pas de sens puisque celle-ci viole ouvertement les Droits de l'Homme. » Il a également attaqué le programme « Plus de Médecins » qui comprend environ 8 000 professionnels de la santé cubains qui apportent leur aide dans es zones reculées du Brésil où les médecins brésiliens refusent de travailler.
Président, au lieu de vous inquiéter de Cuba, tachez de résoudre le problème de l'insalubrité des quartiers pauvres du Brésil et des conditions de vie à demi sauvages dans lesquelles se trouvent encore les tribus indigènes, sans soins médicaux, avec de rares écoles, l'absence de culture et de sport et cessez d'attaquer Cuba avec les mêmes arguments biaisés que la mafia terroriste de Miami en remettant en question le contrat signé pour le paiement du personnel de santé cubain.
Si vous étiez réellement inquiet pour le peuple cubain, vous devriez condamner la guerre économique, commerciale et financière criminelle imposée et faite par les Etats-Unis depuis 60 ans, destinée à tuer par la faim et la maladie des enfants, des vieux, des femmes et des hommes qui travaillent pour avancer de façon souveraine, sans la tutelle yankee.
Pourquoi ne travaillez-vous pas à convaincre vos médecins et vos infirmiers d'aller dans les zones les plus inextricables de l'Amazonie brésilienne pour prévenir et soigner les maladies de centaines de milliers de personnes qui jusqu'à l'arrivée des médecins cubains ne savaient pas ce qu'était un médecin ?
Avant d'attaquer la Révolution et les mission médicales, il cherchez une solution à la faim, à l'analphabétisme, à l'inculture, à la violence de rue, à la consommation de drogues, donnez des terres aux familles qui n'ont rien à cultiver pour gagner leur pain, cherchez une solution à la prostitution qui touche des milliers de femmes, presque des enfants, qui s'y livrent pour gagner quelques dollars pour subvenir aux besoins de leur famille, et même au problème de ces enfants qui naissent de beaucoup d'adolescentes par manque de politiques d'Etat d'éducation sexuelle et de connaissance des contraceptifs.
Les campagnes contre Cuba que vous prétendez mener maintenant ne peuvent ternir la magnifique travail humanitaire que réalise le personnel de la Santé de Cuba.
Avant de chercher à déformer la réalité concernant les professionnels cubains, vous devriez avoir honte des mères et des pères qui voient mourir tous es jours leurs enfants de maladies curables, de l'absence de médecins dans les forêts et dans les campagnes du Brésil ou de l'absence de revenus suffisants pour payer des opérations qui coûtent une somme que les paysans et les ouvriers ne possèdent pas.
Bolsonaro, vous pouvez suspendre immédiatement le contrat signé avec Cuba pour le programme « Plus de Médecins » mais vous ne trouverez pas de remplaçants parmi les médecins du Brésil bien que vous leur offriez le double de ce que touchent les Cubains car il leur manque ce qu'ont les Cubains : l'humanité, a solidarité humaine avec le malade, l'éthique professionnelle et le désir de sauver des vies sans épouser la profession médicale pour s'enrichir mais pour aider son prochain de façon désintéressée.
Les relations diplomatiques aussi, vous pouvez les rompre si vous le souhaitez mais jamais vous ne pourrez rompre les liens de tendresse et de reconnaissance du peuple brésilien envers le peuple cubain pour les centaines de vies sauvées par les médecins cubains ou pour la naissance de milliers d'enfants grâce au savoir-faire de ces médecins et de ces infirmiers qu'aujourd'hui, vous voulez chasser de votre pays.
Faites-le quand vous voudrez, Monsieur le Président, et essayez de dormir sans remords sur la conscience pour avoir privé de soins médicaux des centaines de milliers de citoyens de votre pays que ce personnel cubain a souvent tiré des bras de la mort.
Après, allez à l'église et confessez vos péchés parce que, sans aucun doute, laisser sans soins médicaux les plus démunis est une chose que Dieu, en qui vous affirmez croire, ne vous pardonnera jamais et, par conséquent, il faudra lui rendre des comptes le jour du jugement dernier.
José Martí disait :
« Celui qui ne veut pas que le juste le dévore s'occupe du juste au bon moment. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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