Venezuela : Maduro condamne la résolution du Congrès espagnol qui le qualifie de « dictateur »
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a condamné mercredi la résolution du Congrès espagnol déposée par le Parti Populaire dans laquelle on appelle instamment le Gouvernement espagnol à condamner la « dictature » vénézuélienne : « Hier, le PP (Parti Populaire), je ne sais pas pour quelle raison, a déposé une résolution au Congrès qui me qualifie de « dictateur ». J'espère qu'ils me remettront bientôt on certificat ! » a-t-il déclaré ironiquement.
« Ridicule ! Il faut le dire, c'est ridicule ! Que puis-je dire d'autre ? Idiots, ridicules ! (…) Un Congrès doit se consacrer aux problèmes intérieurs du pays et pas se mêler de discuter du Venezuela sans savoir la vérité, » a déclaré le Président pendant une cérémonie de remise de diplômes à 10 747 étudiants de la Fondation Mission Culture dans e cadre du XVIII° anniversaire de la signature de l'Accord Intégral Cuba-Venezuela.
Il a aussi qualifié la déclaration qui contient cette résolution d'offense envers le peuple démocratique du Cuba-Venezuela.
« Traiter Maduro de dictateur, c'est dire que vous êtes soumis à une dictature, cela veut dire que vous êtes des moutons, cela offense le peuple (…) Bon, ils sont là avec leurs problèmes, nous, ici avec nos problèmes, nos projets, nos rêves et nous sommes ici pour commémorer ces 18 ans. »
Maduro a invité le Parlement espagnol a se préoccuper de choses comme le chômage et les expulsions que subissent ses citoyens à bas revenus.
Il a également prévenu qu'une chose comme celle-là fait partie de la campagne de la droite internationale pour arrêter la Révolution Bolivarienne et empêcher des Gouvernements progressistes d'apparaître dans la région.
« Aujourd'hui, nous sommes à un moment délicat avec un rapport de forces dans la région qui ne nous est pas favorable, avec l'Empire nord-américain qui s'enhardit et les forces de la droite qui sont venues avec leur projet d'intolérance idéologique (…) Ils n'ont rien pu et ne pourront rien contre nous. Ils sont là avec leur désespoir et leur haine et nous sommes ici, avec notre amour et notre travail permanent. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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