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Venezuela : L'opposition vénézuélienne ne convainc pas le Groupe de Lima d'approuver une intervention militaire

26 Février 2019, 18:29pm

Publié par Bolivar Infos

 

Bien que l'opposition vénézuélienne et le Gouvernement du président Donald Trump aient exigé que l'option militaire reste sur la table, le communiqué approuvé lundi par lespays membres du Groupe de Lima rejette l'utilisation de la force militaire pour renverser le Président légitime du Venezuela, Nicolás Maduro même s'il insiste sur diverses formes d'ingérence dont le coup d'Etat.

 

Le Groupe, composé par l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou, le Guyana et Sainte Lucie mais qui semble dirigé par les Etats-Unis s'est réuni lundi à Bogotá en présence du député Juan Guaidó qui se dit « président par interim » du Venezuela et du vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, reçu comme invité d'honneur.

 

Guaidó a violé l'interdiction de quitter le pays que lui a imposé le Tribunal suprême de Justice et est sorti du pays illégalement et on ne sait pas ce qui arriverait s'il cherchait à rentrer au Venezuela.

 

L'opposition vénézuélienne insiste pour que l'option militaire soit envisagée, selon le média colombien El Espectador et Guaidó a demandé dimanche à la communauté internationale de « laisser ouvertes toutes les options pour obtenir la libération, » un euphémisme pour dire que l'option militaire doit être envisagée. Son soi-disant « ambassadeur » devant le Groupe de Lima, Julio Borges, a fait la même chose dans un communiqué cité par le Miami Herald où il dit qu'il ira à la réunion avec Juan Guaidó « pour présenter des positions fermes qui représentent une escalade dans les mesures diplomatiques, politiques et l’utilisation de la force contre le régime. »

 

Mike Pompeo, secrétaire d'Etat du Gouvernement de Donald Trump a aussi menacé, dimanche dernier, en disant que Maduro a soi-disant « ses jours comptés » après les troubles enregistrés samedi sur la frontière colombo-vénézuélienne.

 

Cependant, le vice-président du Brésil, Hamilton Mourao, a affirmé lundi à Bogotá que l'option militaire n'a jamais été sur la table dans le cas du Venezuela mais qu'ils ont plaidé pour « des solutions pacifiques : » « Pour nous, l'option militaire n'a jamais été une possibilité. Le Brésil plaide toujours pour des solutions pacifiques à tout problème dans les pays voisins. Nous plaidons pour la non intervention. »

 

Le vice-ministre des Affaires Etrangères du Pérou, Hugo Zela Martínez, a dit « très clairement » que l’utilisation de la force sous n'importe quelle forme « est inacceptable » dans le cas de la crise vénézuélienne : « L’utilisation de la force n'est pas une solution pour ce qui se passe au Venezuela. Ici, au Groupe de Lima, nous sommes venus lutter pour que cette solution soit trouvée de façon pacifique (…) Je veuc préciser qu'il est faux que nous appuyions l'usage de la force, simplement, ce n'est pas le cas. »

 

Iván Duque, le président de la Colombie lui-même, même s'il a déclaré qu'il faut « redoubler » l'encerclement diplomatique contre le président Nicolás Maduro, a appelé instamment à « cesser les discours bellicistes. »

 

Le Gouvernement du Chili a également renouvelé son soutien à « une solution politique et pacifique » de al crise que vit le Venezuela.

 

L'Union Européenne s'est aussi prononcée : »L'UE a pris position sur cette situation, elle est très claire : il faut éviter l’intervention militaire, » a déclaré la porte-parole de la communauté pour les Affaires Etrangères Maja Kocijancic.

 

Cela ne signifie pas que le Groupe de Lima abandonne ses positions interventionnistes : l'un despoints de la déclarationq u'il a émise appelle textuellement « tous les membres de la Force Armée Nationale à reconnaître le Président par interim Juan Guaidó, comme son Commandant en Chef, » ce qui est un appel ouvert à faire un coup d'Etat.

 

Plusieurs médias comme le journal El Mundo d'Espagne prétendent que cette position anti-belliciste « a certainement déçu beaucoup de Vénézuéliens » après un week-end conflictuel au cours duquel Guaidó avait promis que l'aide humanitaire commencerait à entrer dans le pays.

 

« Cherchez la liberté, luttez pour vous et que Dieu vous accompagne, » ont été les dernières paroles du discours de Pence à cette réunion après qu'il ait pris connaissance de l'opposition à une intervention. La phrase « Que Dieu vous accompagne » est devenue tendance sur les réseaux sociaux car beaucoup d'opposants l'ont perçue comme un espèce d'adieu de la part du Gouvernement des Etats-Unis.

 

Les forces révolutionnaires, bien qu'elles se éflicitent de la non intervnetion militaire, restent prudentes car elles savent que les plans intervnetionnistes existent toujours.

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

http://albaciudad.org/2019/02/oposicion-venezolana-no-pudo-convencer-al-grupo-de-lima-de-aprobar-una-intervencion-militar-contra-venezuela/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/02/venezuela-l-opposition-venezuelienne-ne-convainc-pas-le-groupe-de-lima-d-approuver-une-intervention-militaire.html