Venezuela : La « guerre du pétrole » que veulent les Etats-Unis

Le président constitutionnel du Venezuela, Nicolás Maduro, l'a dit très clairement : l'opposition et le Gouvernement impérialiste des Etats-Unis (USA) ne veulent que le pétrole vénézuélien.

« que personne ne se laisse tromper ! L'opposition vénézuélienne et le Gouvernement des Etats-Unis ne veulent pas aider le pays, au contraire, ils convoitent nos richesses naturelles, a affirmé le président Maduro sur son compte Twitter.

« Ils veulent déclencher la « guerre du pétrole » pour envahir et dominer notre Patrie. Ils échoueront ! » a-t-il déclaré.

Et c'est cet objectif qui se cache derrière les attaques contre le Venezuela dirigées par l'ultra-conservateur Donald Trump et son équipe composée de Mike Pence, John Bolton, Elliott Abrams y Mike Pompeo, constatent des analystes.

Qui menace qui ?

Le 5 mars dernier, Trump a prorogé pour 1 an la déclaration d'urgence nationale concernant le Venezuela faite initialement par l'ex-président Barack Obama en mars 2015.

Selon Washington, le Venezuela est « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère » des Etats-Unis mais c'est le Gouvernement de Trump qui pris presque de façon permanente des mesures destinées à renverser la Révolution Bolivarienne. 

Pendant ces 4 dernières années, les Etats-Unis ont émis 6 ordres exécutifs contre le Venezuela et a sanctionné 87 personnes, 32 entités parmi lesquelles Petróleos de Venezuela (PDVSA), perturbé la vie sociale des Vénézuéliens avec le blocage des devises, selon la chercheuse Aymara Gerdel.

Le Gouvernement vénézuélien a estimé à environ 35 000 000 000 de dollars le coût du blocus économique du pays.

« C'est le pétrole, imbécile ! »

Les experts sont d'accord avec le diagnostic du président Maduro paraphrasant un classique : « C'est le pétrole, imbécile ! »

L'analyste Orlando Pérez, dans un article écrit pour Telesur, a comparé la situation actuelle avec la Première guerre Mondiale (1914-1917) : « A cette époque-là aussi, on parlait de « libérer » les peuples mais dans le fond, il s'agissait d'annexer des nations qui avaient un fort potentiel économique et stratégique. »

Le journaliste argentin José Steinsleger, dans un article écrit pour le journal mexicain La Jornada, dit clairement : « La prétention des corporations étasuniennes à s'approprier le pétrole et les immenses ressources naturelles de la patrie de Bolívar ne se discutent même pas. »

La Russie et la Chine, alliés du Venezuela

Mais le Venezuela a d'importants alliés. Sans que cela ne retire rien à l'amitié qu'il a avec des pays du continent américain, le président Maduro a 2 grands soutiens dans la Russie et la Chine. L'ambassadeur russe à Caracas, Vladímir Zaemski, a déclaré cette semaine que la Russie répondra fermement à toute tentative de priver les entreprises russes de leurs investissements au Venezuela. Le diplomate a fait remarquer que la politique interventionniste des Etats-Unis représente un risque concret pour la Russie parce que l'un des objectifs de Washington dans la région est « d'expulser de là la Russie et la Chine. »

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/news/presidente-nicolas-maduro-eeuu-petroleo-venezolano-20190306-0042.html

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