Venezuela : Les amis étrangers de Guaidó menacent

« Toute mesure qui pourrait mettre en danger la liberté, la sécurité ou l'intégrité personnelle de Juan Guaidó représenterait une grande escalade de la tension et mériterait la condamnation ferme de la communauté internationale, » a affirmé la chancelière de l’Union Européenne, Federica Mogherini.

La diplomate, dans une nouvelle attitude d'ingérence, a rappelé que les membres de l'Assemblée Nationale « jouissent de l'immunité accordée par la Constitution qui doit être pleinement respectée » et qu'ils « doivent pouvoir exercer leur mandat parlementaire sans intimidation envers eux ou les membres de leur famille. » Ce qu'elle ne dit pas, c'est que cette Assemblée Nationale est dans l'illégalité.

Les Etats-Unis ont tenu un langage encore plus dur : ils ont dit qu'il y aura « de sérieuses conséquences » si Guaidó est arrêté. La secrétaire d'Etat adjointe, Kimberly Breier, a prévenu que son Gouvernement ne tolèrera pas que le dirigeant qu'elle a rencontré à Brasilia soit emprisonné : « Ce serait terrible pour le régime s'ils l'arrêtait. S'il le fait, ce sera la dernière erreur que commettra la régime parce qu'il y aurait une réaction rapide de la communauté internationale, » a-t-elle déclaré.

Le Gouvernement de Jair Bolsonaro menace également : « Le Gouvernement brésilien, en condamnant les intimidations et les menaces du régime de Maduro contre le président par interim du Venezuela, espère que son retour se fera sans incidents, » peut-on lire dans un communiqué du ministère des affaires Etrangères.

Guaidó, quant à lui, dit penser à un « avenir proche » et dans une interview accordée au média de droite Infobae, déclare qu'il respectera les contrats signés avec Moscou et Pékin mais n'aura aucun ménagement pour les conseillers cubains. Pour lui, il s'agit d'une ingérence directe au Venezuela et il n'hésitera pas à « expulser tous les agents cubains quand il il prendra la tête du Gouvernement de transition démocratique qui remplacera le régime populiste. »

Guaidó, conseillé par les Etats-Unis, a insisté sur le fait que « Cuba exerce de façon évidente une influence dans le renseignement et le contre-espionnage avec un suivi et même une persécution de nos militaires. »

Par conséquent, il a voulu envoyer un message aux grands alliés de la Révolution Bolivarienne : la Russie et la Chine : « Ils ont de gros investissements au Venezuela, c'est pourquoi c'est différent de Cuba. J'insiste sur cela : nous avons dit que tous les pays qui ont eu des contrats légitimes et légaux avec le Venezuela vont être reconnus. Aussi bien la Russie que la Chine, ils le savent déjà. »

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2019/03/03/ahora-el-titere-guaido-dice-que-volvera-este-lunes-a-venezuela-ee-uu-y-la-union-europea-lo-protegen-y-amenazan-al-gobierno-legitimo-de-maduro/

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http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/03/venezuela-les-amis-etrangers-de-guaido-menacent.html