/image%2F1991535%2F20180120%2Fob_adc27f_bandeau2.jpg "Venezuela : Malgré les mensonges d'Amnesty, la solidarité internationale augmente")
Venezuela : Malgré les mensonges d'Amnesty, la solidarité internationale augmente
Par Geraldina Colotti
Parmi les nombreux ennemis puissants qu'affronte le Venezuela socialiste et bolivarien se trouvent les multinationales de l'humanitaire qui, comme Amnesty Internacional, utilisent la réthorique des Droits de l'Homme comme arme de guerre. L'ONG attaque de nouveau ces jours-ci avec un nouveau rapport de sa section au Venezuela qui a toujours ouvertement suivi les orientations de la droite qui s'oppose au Gouvernement de Maduro.
Et nous devons voir la vidéo intitulée « Que se passe-t-il au Venezuela ? » produite par Dorian Pérez, comme une véritable propagande de guerre. La séquence d'images construites avec art et accompagnées d'une bande sonore destinée à dramatiser chaque thème déformé induit un seul message : le socialisme bolivarien est un désastre de faim et de répression, une « catastrophe humanitaire, » c'est pourquoi il doit être éliminé par n'importe quel moyen. « Toutes les options » envisagées par l'impérialisme étasunien et ses pantins qui inspirent les grande multinationales de l'humanisme unilatéral ne sont-elles pas toujours « sur la table ? »
Sur la base de cette propagande, la responsabilité de ceux qui tirent les ficelles des multiples attaques lancées pendant ces 20 dernières années contre le socialisme bolivarien qui se sont intensifiées jusqu'à leur paroxysme après la mort d' Hugo Chávez et l'élection à la présidence de Nicolás Maduro disparaît. Disparaît l'appel arrogant et criminel lancé par les faucons du Pentagone immédiatement après la sabotage du réseau électrique destiné à mettre le pays à genoux. Sur la vidéo, d'autre part, se produit un effet à l'envers : une terrible série d'explosions terrifie le spectateur, ce qui suggère que « effondrement de l'énergie (l'attaque) est la conséquence de l'effondrement de la « dictature. »
Immédiatement après, nous entendons les déclarations d'une infirmière qui accuse le Gouvernement de ne pas avoir instauré de système d'urgence dans les blocs opératoires. La vidéo se poursuit avec les images unidirectionnelles d’affrontements et de violence dont ont disparu les crimes commis par les «guarimberos» qui ont brûlé vifs des gens pacifiques et incendié des maternelles mais ont toujours été représentés comme des « manifestants pacifiques qui luttent contre la dictature. » Au Venezuela, dit la vidéo d'Amnesty, « il existe une politique de répression systématique et généralisée qui foule aux pieds les droits civiques et politiques alors qu'une grave urgence humanitaire attaque les droits économiques et sociaux. 4 000 000 de personnes ont fui les violations massives des Droits de l'Homme qui comprennent des exécutions extra-judiciaires, des arrestations arbitraires et l’effondrement des soins médicaux et de l'accès aux aliments. Justice pour le Venezuela . »
Sans aucune honte, ils montrent des images de protestations dans lesquelles des gens en T-shirts nord-américains qui sont censé représenter la « démocratie » crient. Ils devraient crier « Justice pour l'oligarchie. » Par contre, la vidéo sert à soutenir l'appel d'une « coalition de 11 organisations vénézuéliennes et internationales » qui demandent au Conseil des Droits de l'Homme de l' ONU de « créer une commission d'enquête sur le Venezuela lors de sa 42ª session en septembre 2019 : « Un autre accessoire à ajouter aux mensonges du rapport Bachelet qui a omis de façon criminelle des données et des témoignages de victimes du fascisme financé par Washington pour ne montrer ensuite que des larmes de crocodiles pour les souffrances imposées au peuple vénézuélien par les sanctions de Trump et de ses vassaux.
Les mensonges des médias hégémoniques corroborés par es grandes multinationales de l'humanitaire qui utilisent la la réthorique des Droits de l'Homme comme arme de guerre s'infiltre aussi dans es pays européens où ces agences interviennent avec leur puissant appareil. Mais même dans les pays capitalistes où la crise structurelle du capitalisme qui pèse sur les secteurs populaires se ressent plus, il y a des gens qui voient le Venezuela comme un exemple concret d'alternative au monde capitaliste.
La campagne # No + Trump reçoit du soutien et unifie les mouvements en défense du droit des peuples à l'autodétermination. Un nouvel internationalisme est en train de gagner de l'influence contre le blocus économique financier imposé par Trump au Venezuela et à Cuba.
A Vintimille, une ville frontalière avec la France, une grande audience de jeunes qui sont venus parler de la migration et des risques d'une société policière a assisté à un débat dans le bar de Delia, un lieu d'échange et de solidarité, et ensuite a signé contre le blocus économique et financier imposé par Trump au Venezuela en reconnaissant l'importance du socialise bolivarien dans les batailles contre les murs et les frontières.
Et aussi à Imperia (Ligurie, Italie), le siège historique de l'Arci Camalli a organisé un débat sur le Venezuela qui a réuni de nombreux artistes et de nombreux militants de différents groupes et associations politiques et au cours duquel ont été recueillies les signatures pour la campagne de soutien au socialisme bolivarien.
Source en espagnol :
URL de cet article :
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)