Equateur : Maduro « coupable » de l'indignation populaire
La droite latino-américaine perverse est effrayée par les échecs de son soi-disant projet de restauration conservatrice dans notre région et en particulier par ses revers permanents dans sa tentative de renversement de la Révolution Bolivarienne du Venezuela. Plusieurs fois, ses Gouvernements se sont rendus ridicules.
Dans un nouvel épisode de la farce qu'ils exécutent depuis janvier dernier sous la direction de Washington, 7 Gouvernements latino-américains ont émis une déclaration accusant hâtivement Nicolás Maduro de "déstabiliser" l'Equateur, un pays dans lequel se déroulent de vives protestations à cause de la hausse du prix du combustible et d'autres mesures demandées par le FMI et imposées par le Gouvernement de Lenin Moreno.
« Les Gouvernements de l'Argentine, du Brésil, de la Colombie, du Salvador, du Guatemala, du Pérou et du Paraguay manifestent leur rejet catégorique de toute tentative de déstabilisation des régimes démocratiques légitimement constitués et expriment leur ferme soutien aux actions engagées par le président Lenín Moreno, » indique un communiqué diffusé à Bogotá par la chancellerie colombienne.
« De même, ils rejettent toute action destinée à déstabiliser nos démocraties de la part du régime de Nicolás Maduro et de ceux qui souhaitent étendre les orientations de leur œuvre de gouvernement nocive à des pays démocratiques de la région, » affirment ces 7 pays qui font partie du Groupe de Lima.
Auparavant, le fugitif Lenín Moreno avait accusé lundi Maduro et l'ex-président de l'Equateur Rafael Correa dont il a été le vice-président, de mettre en marche « un plan de déstabilisation » pour le chasser du pouvoir.
Guaidó et l'opéra-bouffe
Pour compléter le cadre de cette incrimination, aujourd'hui, l'autoproclamé et discrédité Juan Guaidó est allé déclarer aux médias : « Nous sommes en train d'essayer de localiser Rafael Correa, s'il est encore au Venezuela. »
Guaidó a affirmé qu'ils ont activé des mécanismes à cette fin car il a connaissance du fait que l'ex-président de l'Equateur serait au Venezuela bien qu'il ne soit pas encore précisé qu'il est encore sur le territoire. Plus loin, il affirme : « Nous n'avons pas de doutes sur le fait que Correa est au Venezuela. Nous sommes en train de vérifier. » A la fin, il sait ou il ne sait pas ? Il vérifie ou il n'a pas de doutes ?
Au milieu de « l'urgence humanitaire complexe que vit le Venezuela, c'est une tragédie que Maduro utilise de l'argent des Vénézuéliens pour essayer tout simplement de déstabiliser la région, » rabâche Guaidó.
Washington paie sa marionnette voleuse
Ce même jour, le Bureau d'Assistance à l'Etranger des Etats-Unis (USAID) a signé un accord de coopération avec l'autoproclamé Guaidó et son gouvernement » a dit l’administrateur de l'USAID Mark Green.
Cet accord implique l'engagement de destiner 98 000 000 de dollars à « assister les Vénézuéliens à l'intérieur du pays », ce qui porte à 116 000 000 de dollars la somme que l'USAID s'est engagée à fournir.
Il y a quelques mois, a éclaté un scandale de corruption que impliquait Guaidó et plusieurs de ses collaborateurs qui se sont approprié et ont dépensé en bacchanales les fonds reçus pour les militaires qui avaient trahi le et s'étaient réfugiés en Colombie ainsi que les recettes du concert sur la frontière.
Washington récompense son petit voleur préféré avec plus d'argent pour voler
« C'est un accord qui représente beaucoup. C'est l'officialisation du fait que le peuple des Etats-Unis et le peuple du Venezuela son des alliés, » a dit Guaidó sur une vidéo présentée lors de la signature de cet accord.
Carrie Filipetti, sous-secrétaire d'Etat suppléante pour Cuba et le Venezuela a dit que c'est le premier accord entre les 2 pays en 65 ans. Un terrible mérite pour le soumis Guaidó.
Le couvercle du pot
le comble de cette journée de manipulations et d'affirmations infondées contre le Venezuela vient du Brésil.
Là, le Gouvernement de Jair Bolsonaro a dit qu'il enquêtait sur la provenance de quelques mystérieuses nappes de pétrole qui sont apparues sur plus d'une centaine de plages du nord-est du Brésil que le président attribue, pour le moment, à un acte criminel.
Lundi, le président a affirma que les autorités ont identifié « un pays qui pourrait être l'origine du pétrole qui se répand sur 132 plages dans 9 états du nord-est mais mardi, il n'a pas donné de détails sur le soi-disant responsable.
« C'est confidentiel, je ne peux pas accuser un pays. S'il s'avère que ce n'est pas ce pays, je ne veux pas créer de problèmes avec d'autres pays, » a-t-il affirmé aux journalistes qui l'ont interrogé pour savoir si le pétrole venait du Venezuela. Le journal Folha de S. Paulo a cité un rapport confidentiel de Petrobras qui indique le Venezuela comme éventuelle origine.
Les nappes de pétrole se trouvent à quelques 2.000 km au large de la côte atlantique et frappent une région pauvre qui possède les plus belles plages du Brésil et vit principalement du tourisme.
La spéculation sur la participation du Venezuela a des buts politiques évidents et sert, de plus, à faire taire les critiques croissantes sur le retard du Gouvernement à s'occuper de l'urgence environnementale : « Le Gouvernement à mis beaucoup de temps à réagir. Il est essentiel que les responsables soient identifiés et qu'ils paient les dégâts aussi bien environnementaux qu'économiques », a dit à l'agence AFP le biologiste Mario Moscatelli qui alerte sur le fit que ce phénomène pourrait avoir un impact important sur la pêche et le tourisme.
Washington et ses alliés dans la région continuent à lever l'épouvantail vénézuélien pour justifier son blocus génocidaire conte le peuple vénézuélien. On en vient à l'absurde et à la manipulation grossière. Ils vont de la farce à la plaisanterie. Tout est bon pour la stratégie de domination de l'Empire.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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