Bolivie : La présidente du Sénat n'a pas démissionné, on l'a empêchée d'entrer au Parlement
La présidente du Sénat bolivien, Adriana Salvatierra, membre du Mouvement Vers le Socialisme (MAS, le parti d'Evo Morales) a fait savoir mercredi que, bien qu'elle ait annoncé dimanche dernier, pendant le coup d'Etat contre Evo Morales, qu'elle allait démissionner, le Sénat n'a pas encore traité sa démission officiellement et, du coup, elle n'a présenté aucune dméission écrite, c'est pourquoi elle considère qu'elle est toujours en fonction. Alors, elle a essayé d'entrer au Parlement mercredi mais les forces de sécurité lui ont bloqué l'accès, l'ont frappée et il y a eu des moments de tension.
Si le Parlement confirme que Salvatierra est toujours présidente du Sénat, c'est elle et non Jeanine Añez qui devrait succéder au Président Evo Morales après qu'il ait été déposé avec son vice-président Alvaro García Linera par un coup d'Etatle week-end dernier.
Salvatierra a essayé d'entrer au Parlement mercredi avec des dirigeants du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) au milieu de bousculades et de dortes discussions avec les militaires. « Respect pour laprésidente du pays ! » ont crié des ilitaints socialistes, considérant que cette représentante devrait assumer le contrôle de la Présidence bolivienne.
gabriela montaño v.
@GabrielaSCZ
La police a empêché par la violence l'entrée de membres de l'Assemblée du MAS qui avaient à leur tête Adriana Salvatierra dabs l'immeuble central de l'assemblée. Coups, gaz et abus.
« Ici, le colonel présent empêche l'accès à leur lieu de travail des parlementaires, » dit-elle aux médias, dans les environs du Parlement.
« Il y a peu de temps, quand nous avos essayé d'entrer pour avoir une réunion avec les parlementaires, ils ne nous ont pas laissé entrer. Nous ne savons pas sur les ordres de qui. Ils réuqisitionnent les bureaux, ils empêchent les travailleurs du Sénat de fonctionner normalement, en particulier avec les parlementaires. Ce sont des preuves que c'est un coup d'Etat et que les forces de l'ordre n'apportent aucune garantie de sécurité à personne. Elles sont là pour réprimer, pour gazer et pour obéir aux ordres d'un Gouvernement qui ne fait que chercher à rendre naturel un coup d'Etat. »
Salvatierra a indiqué qu'en tant que parlementaires, « nous aovns besoin d'entrer sur notre lieude travail, d'avoir des réunions et nous demandons au colonel Balda de nous permettre d'entrer. » elle a demandé qu'on leur permette de travailler et « que la normalité de l'Etat revienne. Nous devons bous réunir, rien deplus. Nous en demndons que qu'on nous permette de travailler. »
Larissa Costas
@Larissacostas
Ainsi ont été traités les parlementaires du MAS qui sont majoritaires à l'Assemblée Législative. Le bras armé du coup d'Etat a empêché le session qui cdevait etre dirigée par la Présidente du Sénat, Adriana Salvatierra.
Mardi dernier, la seocnde vice-présidente du Sénat, Jeanine Añez Chavez, s'est autoproclamée «présidente par intérim» de la Bolivie, lors d'une session qui n'a pas réuni le quorum réglementaire car les sénateurs duMouvement Vers le Socialisme (MAS, le parti d'Evo Morales) qui sont majoritaires à la chambre n'étaient pas présents.
Mercredi soir, la sénatrice Salvatierra a donné une conférence de presse lors de laquelle elle a affirmé qu'elle-même et d'autres parlementaires « ont été violemment agrssés » par les forces de sécurit » après avoir reçu des coups et des gaz.
De son exil au Mexique, le Président Evo Morales a écrit sur Twitter que cette situation est « un nouvel attentat du coup d'Etat sournois. » Il a considéré que « les législateurs du peuple ont été brutalement réprimés et empêchés d'entrer à l'Assemblée. » Et il a conclu : « Le coup d'Etat raciste et fasciste tombe dans l'illégalité. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espangol :
https://albaciudad.org/2019/11/adriana-salvatierra-no-ha-renunciado-presidenta-senado-bolivia-1/
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