Bolivie : L'Ecole Anti-impérialiste de l'Armée créé par Evo portera le nom de ceux qui ont combattu le Che

Les tâches destinées à démanteler les institutions et les symboles révolutionnaires mis en place par le Gouvernement d' Evo Morales continuent. « L'Ecole Anti-impérialiste » de l'Armée disparaît grâce à une décision de la dictature et devient l'Ecole Militaire d’Ingénierie (EMI) « Héros de Ñancahuazú. »

Le ministre de la Défense du Gouvernement de fait, Fernando López, a expliqué que l'anti-impérialisme est une doctrine étrangère qui n'a rien à voir avec les Boliviens et avec les Forces Armées.

Morales avait inauguré L'Ecole Anti-impérialiste « Général Juan José Torres » en août 2016. Les militaires étaient obligés de suivre des cours de diplomatie. Jusqu'en novembre 2018, 987 lieutenants, 200 officiers supérieurs et 167 sergents y ont été diplômés.

« Nous, les Boliviens, nous ne sommes anti-rien, nous ne l'avons jamais été. La seule chose que nous faisons, c'est de rendre aux Forces Armées le lieu qui leur revient et dans ce cadre, il faut changer quelque chose qui ne va pas avec la doctrine militaire parce que sous ce concept d'anti-impérialisme, se sont créées des doctrines étrangères qui n'ont rien à voir avec l'esprit des Boliviens et pire encore avec l'esprit des Forces Armées, » a expliqué le militaire fasciste.

L'école était située dans la municipalité de Warnes, dans le département de Santa Cruz. L'enseignement qui y était dispensé était destiné à préparer les militaires idéologiquement dans une pensée anti-impérialiste et anti-colonialiste.

Maintenant, elle va porter le nom de « Héros de Ñancahuazú, » qui met en valeur le combat contre la guérilla commandée par Ernesto Che Guevara.

Depuis son accession à la présidence, Morales avait donné la priorité à rendre hommage à Guevara et avait diminué les cérémonies pour les ex-combattants de la Guérilla de Ñancahuazú, ce qui avait provoqué un malaise dans les rangs des militaires, à l'époque.

Dans le cadre de ce revirement vers le fascisme, les militaires ne donnent plus de nom en aymara ou dans une autre langue indigène à leurs opérations comme sous le Gouvernement de Morales.

Une autre étape destinée à renforcer une dictature sanglante, raciste et fasciste qui indubitablement cherche à rester au Gouvernement pendant longtemps.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2020/01/17/bolivia-avanza-la-dictadura-la-escuela-antiimperialista-de-las-ffaa-creada-por-evo-pasa-a-la-emi-con-el-nombre-de-heroes-de-nancahuazu/

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