Venezuela : En pleine pandémie, l’impérialisme étasunien prépare une guerre de pillage
Les États-Unis préparent leur nouvelle aventure de piraterie à grande échelle, cette fois-ci contre le Venezuela. Pour ce faire, ils invoquent le prétexte cynique de "combattre le trafic de drogue", alors qu’ils sont les plus grands trafiquants de drogue du monde. Alors qu’ils utilisent le trafic de drogue et le para-militarisme (par eux-mêmes entraîné en techniques de torture) pour désarticuler les luttes des peuples contre le pillage capitaliste. En Colombie, au Mexique, en Amérique centrale, au Brésil (etc.) l’outil paramilitaire a été instauré par leurs soins, depuis des dizaines d’années. L’introduction du para-militarisme, des "Maras" (gangs) et autres tortionnaires, a été théorisée et promue depuis les États-Unis pour désintégrer le tissu social, pour éviter à tout prix l’émergence d’organisations révolutionnaires qui remettent en question et combattent le système.
Ces mercenaires fonctionnels aux intérêts de la bourgeoisie transnationale sont alimentés par l’argent de la drogue, et sont pour la plupart reliés à des États répressifs. Il s’agit de canaliser la rage des appauvris vers une impasse (contre leurs propres frères et non contre les bourgeoisies nationales et transnationales). La stratégie du "chaos contrôlé" des gangs et de la terreur paramilitaire, mise en œuvre par la CIA, a provoqué des milliers de morts et a constitué un frein majeur à l’émancipation des peuples.
En ce moment, les États-Unis positionnent des porte-avions dans les Caraïbes contre le Venezuela, alors que la majeure partie de la drogue qui sort de la Colombie (84 %) le fait depuis les côtes du Pacifique dans des cargos ou des yachts (avec la complicité des autorités colombiennes) [4], une autre partie considérable sort par le Brésil, ou par les airs (même dans des avions militaires) directement vers l’Amérique centrale ou la Floride. Un colonel de la DEA, James Hiett, commandant des opérations en Colombie, a même été reconnu coupable de trafic de drogue [5] (avec peu de conséquences, parce qu’ils se protègent les uns les autres. De temps en temps ils font un simulacre de jugement, lorsque leurs implications dans le trafic de drogue sont grotesquement évidentes, comme dans le cas de Hiett. Mais ça ne va pas plus loin : un simulacre pour que toute la structure reste la même).
Les États-Unis utilisent les outils militaires et paramilitaires de l’État colombien (dirigés à partir des bases militaires des Etats Unis qui colonisent la Colombie), les mobilisant massivement vers la frontière colombo-vénézuélienne. L’Union européenne, comme toujours, se distingue dans son travail de collabo avec le fascisme impérial des États-Unis, et soutient ses velléités d’invasion contre les peuples dont la richesse est convoitée par le capitalisme transnational. Tous comme des vautours, espérant pouvoir piller les immenses richesses du Venezuela (pétrole, or, gaz, etc.). Des criminels internationaux au col blanc et au cœur de cloaque qui, profitant de la pandémie du COVID19 qui frappe également l’Amérique latine, tentent d’organiser un nouveau coup d’État dans la région (rappelons le récent coup d’État contre la Bolivie, pour piller son lithium et ses autres richesses).
NOTES:
[1] www.telesurtv.net/news/venezuela-rechaza-acusacion-eeuu-narcotrafico-20200326-0031.html
(paréntesis sobre Afganistán añadida en la citación)
Afganistán: www.mundo.sputniknews.com/firmas/201706281070344882-asia-kabul-confrontacion-washington/
[3] www.bdigital.unal.edu.co/26721/1/24370-85361-1-PB.pdf
[4] www.youtube.com/watch?v=I_vZrxirX5U
[5] www.bdigital.unal.edu.co/26721/1/24370-85361-1-PB.pdf
(pag. 11)
[6] www.rebelion.org/el-general-venezolano-el-nene-y-su-banco/
www.rebelion.org/duque-y-la-politica-en-tiempos-del-covid-19/
www.las2orillas.co/nene-hernandez-el-personaje-mas-negado-en-la-politica-colombiana/