Cuba : La solidarité de Cuba isole la politique agressive des États-Unis
Cuba : La solidarité de Cuba isole la politique agressive des États-Unis
La politique agressive des États-Unis à l'égard de Cuba se poursuit sur sa forme la plus hostile en ces temps de lutte contre la pandémie mondiale de coronavirus, malgré la demande de diverses organisations internationales de mettre fin aux sanctions qui entravent cette bataille pour la santé humaine
Auteur: Nuria Barbosa Leon | informacion@granma.cu29 avril 2020 09:04:59
Les États-Unis n'écoutent pas l'ONU, et encore moins le monde. Malgré les demandes de levée des sanctions en période de pandémie comme celle qui fait aujourd'hui des milliers de victimes sur la planète et dans leur propre pays, ils intensifient leur politique agressive contre Cuba. Mais aujourd'hui, ils demeurent plus isolés que jamais, face au prestige de cette Île qui offre une solidarité sans faille.
Récemment, l'entreprise exportatrice et importatrice de BioCubaFarma, Farmacuba, a annoncé le retour d'un navire à son port d'origine qui transportait deux conteneurs de matières premières destinées à la production de médicaments et d'autres moyens de diagnostic, alors qu'il était déjà à La Havane, prêt à être déchargé. La cause ? Un avertissement de pénalité.
Cette politique de coercition des États-Unis empêche la production de médicaments de première ligne pour les soins médicaux et ceux achetés dans les pharmacies communautaires par la population. Cette politique impériale cruelle n’a pas tenu compte du fait que Cuba a reçue de nombreuses demandes de plusieurs pays concernant l’acquisition de produits pour combattre la COVID-19.
Les ministres des Affaires étrangères du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont exigé la fin des ingérences et des sanctions extraterritoriales qui entravent la lutte contre le coronavirus.
Dans ce contexte de pandémie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré : « Nous souscrivons à l'appel du Secrétaire général des Nations unies et du Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme pour que ces sanctions unilatérales et anti-ONU soient au moins suspendues ou, idéalement, annulées », a rapporté le site Sputnik.