Honduras : Manuel Zelaya arrêté
La police du Honduras a lancé des gaz lacrymogènes sur les partisans de l’ex-président Manuel Zelaya qui demandaient sa libération après qu’il ait été arrêté à l’aéroport Toncontín.
Des dizaines de personnes qui exigeaient la libération de Manuel Zelaya arrêté ce vendredi 27 alors qu’il cherchait à se rendre au Mexique avec 18 000 $ dans sa mallette ont affronté le police nationale qui a utilisé des bombes lacrymogènes pour les disperser au moment où ils allaient entrer dans le terminal.
Les partisans de Zelaya, le coordinateur général du Parti Liberté et Refondation (LIBRE, gauche) ont commencé par bloquer une voie devant l’aéroport Toncontín de Tegucigalpa où ils ont brûlé des pneus et empêché la libre circulation. Face à cela, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour essayer de disperser ceux qui protestaient au moment où ils cherchaient à entrer à l’endroit où se trouvait l’ex-président.
L’ex-président a déclaré avoir été retenu « injustement » alors qu’il cherchait à se rendre au Mexique avec 18 000 $ dans sa mallette dont il a affirmé qu’ils ne lui appartenaient pas. « Je dis que j’ai été retenu injustement à l’aéroport Toncontín alors que je m’apprêtais à me rendre au séminaire du PT à Mexico. La raison est un sac d’argent avec 18 000 $ qui ne m’appartient pas. Maintenant, en présence du procureur, » a-t-il écrit sur Twitter.
Zelaya a dit aux médias locaux qu’il avait été arrêté alors qu’il s’apprêtait à monter à bord d’un avion et qu’après que les $ aient été détecté par la machine à rayons X du terminal, il avait été surveillé par des cordons de sécurité composés de policiers et de militaires.
L’argent était dans une enveloppe dans le bagage à main de Zelaya. Les autorités. ont recompté les billets à la demande des avocats de l’ex-président et le porte-parole du Ministère Public, Yuri Mora, a expliqué à des journalistes que les procureurs avaient dressé un procès-verbal pour continuer leur enquête. Il a signalé, en outre, que l’ex-président pourrait rentrer chez lui après fait sa déposition.
Les lois honduriennes permettent à une personne d’emporter 10 000 $ maximum à condition qu’elle puisse prouver leur provenance.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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