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Cuba: Mouvement San Isidro (1)

6 Décembre 2020, 18:14pm

Publié par Bolivar Infos

Articles de l'adresse cubaine

Cuba: Tentative de coup d’État doux ?

La Havane, 5 décembre (RHC) Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé des tentatives de provoquer un coup en douceur dans notre pays suite à de récentes provocations survenues à La Havane.

 

Dans un tweet, le président partage le récit d'un des individus impliqués dans des actes de violence contre un magasin de la Havane qui ses produits en monnaie librement convertible.

 

«Abdel Antonio Cárdenas a déclaré dans son témoignage que lorsque les jeunes quittaient le ministère de la Culture, il a reçu un appel pour promouvoir un débordement consistant à «casser les vitres du magasin de la rue 11 et 4, les mettre en pièces, brûler un policier, faire quelque chose d'atroce. Cuba se défend», a écrit le chef de l'Etat.

 

La télévision nationale a révélé que des individus violents qui se sont joints à la manifestation de vendredi dernier devant le ministère de la Culture pour tenter de donner à cet événement un autre caractère.

 

L'enquête a révélé que la réunion pacifique a été suivie par des citoyens impliqués dans des actes de vandalisme contre les magasins ouverts pour capter des devises, une mesure adoptée comme alternative au blocus des États-Unis et aux difficultés découlant du Covid-19.

 

Le reportage de la télévision nationale a montré comment sur les réseaux sociaux, des personnes à la solde des États-Unis tentent de disqualifier le dialogue qui a eu lieu entre les jeunes et les intellectuels avec des responsables du ministère de la Culture.

 

Abdel Antonio Cardenas a déclaré dans l'enquête qu'il avait été contacté le vendredi 27 novembre pour se joindre à la manifestation et qu'il avait été incité à commettre des actes de violence.

 

Cuba a dénoncé que tous ces plans de déstabilisation se produisent également dans un contexte de crise économique due au renforcement du blocus étasunien et à l'impact du Covid-19.

 

Source: Prensa Latina

 

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

 

http://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/241557-diaz-canel-denonce-des-tentatives-dun-coup-detat-en-douceur-contre-cuba

Cuba : Dialogue oui, chantage jamais

 

Par l´Union des Journalistes de Cuba

 

La Havane, 4 décembre (Prensa Latina) La farce de San Isidro marque le début d’une étape de "phase aiguë" de la bataille de communication contre Cuba. Comme c’est souvent le cas dans ces cas de manuel d’opérations psychologiques des agences militaires et de renseignement des États-Unis, ces actions sont d´abord déployées à partir du contexte numérique pour ensuite passer à la rue.

 

Nous l’avons vu maintes et maintes fois au Venezuela, en Bolivie, au Nicaragua, en Équateur, en Argentine et au Brésil, dans le cadre du laboratoire expérimental permanent de l’impérialisme, qui utilise la même formule pour générer les prétextes qui lui permettent d’activer davantage de sanctions et y compris pour justifier ses aventures guerrières. Ils créent le problème et promettent une solution qui entraîne de nouvelles souffrances pour nos peuples.

 

Depuis les médias numériques privés et des laboratoires d’intoxication de l’extrême droite de la Floride, nous avons vu qu’ils accusent le gouvernement cubain d’incitation à la guerre civile et exigent y compris une intervention militaire des forces internationales dirigées par les États-Unis. Comme vient de le demander Osvaldo Gutiérrez Boronat, « philoterroriste » et acolyte de Félix Rodriguez, l’agent de la CIA et l’un des assassins de Che Guevara, ils attendent qu´il y ait un mort lors de ces événements.

 

Cette tactique de guerre psychologique pourrait prendre de l’ampleur dans les prochaines heures. C’est pourquoi l’Union des journalistes de Cuba est solidaire de la décision du Ministère de la Culture de ne pas rencontrer "les personnes qui ont des contacts directs et qui reçoivent un financement, un soutien logistique et un soutien de propagande du Gouvernement des États-Unis et de ses fonctionnaires. Il ne le fera pas non plus avec des médias financés par des agences fédérales nord-américaines".

 

Et nous ajoutons quelque chose de plus : ces médias hyper-partisans, dédiés à la polarisation et à l’intoxication médiatique, ne font pas de journalisme. Ils sont au service d’une machine d’information déformée ou directement fausse avec des objectifs politiques déclarés. Ils n’ont pas réussi à avoir de leur côté un seul journaliste de nos médias publics, ceux qu’ils insultent, récompensent en absence et harcèlent en permanence pour les démobiliser et manipuler à droite et à gauche. En cette minute, et comme toujours, nous soutenons nos collègues de la presse, dans leur noble travail d’information, attachés à la vérité et aux valeurs éthiques.

 

Nous appelons nos collègues à être constamment informés et cohérents, à dénoncer les provocations, dialoguer avec tous ceux qui veulent vraiment le faire et renforcer les partenariats avec les professionnels de la communication dans le monde afin de créer les contrepoids nécessaires à la chaîne de désinformation internationale déjà en cours.

 

En tant que journalistes et communicateurs d’un pays qui a été victime du terrorisme à tous les niveaux, littéralement et médiatiquement parlant, nous dénonçons la manipulation et l’opportunisme politique pour couvrir une opération de guerre de quatrième génération extrêmement dangereuse.

 

Nous disons haut et fort : Dialogue oui, chantage jamais.

 

Union des Journalistes de Cuba (UPEC, pour ses sigles en espagnol)

 

https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=885219:dialogue-oui-chantage-jamais&opcion=pl-ver-noticia&catid=19&Itemid=101

 

Cuba : Pas de dialogue avec des personnes ou des médias financés par les Etats-Unis

 

La Havane, 4 décembre (RHC) Le 27 novembre, des personnes aux revendications diverses se sont rassemblées devant le ministère de la Culture de Cuba. Par respect pour les préoccupations et les demandes des jeunes liés à l'art, qui y sont arrivés à l’appel posté sur les réseaux par de groupes ayant d'autres intérêts, le ministère a ouvert pour un échange avec le vice-ministre Fernando Rojas et des représentants de l'UNEAC, l’Union Nationale des Écrivains et Artistes de Cuba et de l'Association Hermanos Saíz (AHS).

 

Après plus de quatre heures de dialogue, il a été convenu de tenir une nouvelle réunion, présidée par le ministre, pour laquelle les listes de sujets et de participants seraient préalablement rapprochées.

 

Le 3 décembre, à 13h39, un courriel insolent est arrivé au ministère de la Culture, où le groupe, qui s'est érigé en porte-parole de tous, entend imposer, de manière unilatérale, qui, avec qui et dans quel but il acceptera le dialogue.

 

En essayant d'inclure parmi les participants des personnes qui se sont longtemps exclues d'elles-mêmes à cause de leurs agressions contre les symboles patriotiques, des crimes de droit commun et des attaques frontales contre la direction de la Révolution cubaine, sous le couvert de l'art, ceux qui ont orchestré cette manœuvre viennent de briser toute possibilité de dialogue.

 

Le ministre de la culture ne rencontrera pas les personnes qui ont un contact direct avec le gouvernement des États-Unis et ses fonctionnaires et qui reçoivent des fonds, un soutien logistique et de la propagande. Il ne rencontrera pas non plus les médias de presse financés par les agences fédérales nord-américaines.

 

Nous démentons les présupposés - contenus dans le courriel précité, consultable sur les sites numériques du ministère de la Culture - sur lesquels ont été articulées les conditions de ce groupe, qui manque de légitimité et d'éthique, pour convoquer les institutions de la culture cubaine.

 

Pour les jeunes et pour tous les artistes qui se sont réunis devant le ministère de la culture le 27 novembre, qui n'ont pas compromis leur travail avec les ennemis de la nation cubaine, les possibilités de dialogue restent ouvertes, comme l'a été la pratique historique des institutions culturelles de la Révolution.

 

Le président, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a répété que nous ne sommes pas un gouvernement qui se cache. Nous sommes une Révolution au pouvoir, qui compte parmi ses forces les plus formidables une culture, une culture souveraine, indépendante et anti-impérialiste à la racine.

 

Avec les mercenaires, nous ne nous entendons pas.

 

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

 

http://www.radiohc.cu/fr/especiales/exclusivas/241522-le-ministre-cubain-de-la-culture-ne-rencontrera-pas-de-personnes-ou-medias-finances-et-soutenus-par-les-etats-unis