Cuba : Empoisonnement d'animaux domestiques : à qui profite le crime ?
Nombreux sont ceux, y compris des leaders d'opinion de la société cubaine, qui ont exprimé leur solidarité avec les personnes qui, ces derniers jours, ont subi l'empoisonnement douloureux et condamnable de leurs animaux de compagnie
Auteur: Iroel Sanchez | informacion@granmai.cu17 février 2021 09:02:14
Nombreux sont ceux, y compris des leaders d'opinion de la société cubaine, qui ont exprimé leur solidarité avec les personnes qui, ces derniers jours, ont subi l'empoisonnement douloureux et condamnable de leurs animaux de compagnie.
Une enquête a également été demandée dans le but d’obtenir un éclaircissement de ces faits et une législation, dont les médias officiels ont annoncé sa prochaine entrée en vigueur prochaine, très bien accueillie, afin de sanctionner les dommages causés aux espèces avec lesquelles nous cohabitons, y compris celles qui nous accompagnent dans notre environnement immédiat.
En lisant plusieurs des publications parues à la suite de ces incidents, dont une dans ce journal, on est frappé par le rejet de l'idée qui fait porter à « la Sûreté de l'État la responsabilité de la mort des chiens, en représailles à l'activisme de leurs propriétaires ».
Nous ne sommes pas dupes sur l’origine de cette hypothèse relayée par le système des médias privés financés par les États-Unis, dont le bilan en matière de fausses nouvelles et de manipulations sur Cuba n'est pas mince, aussi farfelue soit-elle.
Internet nous permet de voir la première fois que quelqu'un s'exprime sur une question : si vous faites une recherche sur le réseau Twitter, vous verrez que c'est la députée étasunienne, membre de la mafia anticubaine, Maria Elvira Salazar, qui, le 2 février, alors que personne n'avait encore lancé la théorie d'accuser les autorités cubaines pour l'empoisonnement des animaux domestiques, a lancé le scoop de la calomnie opportuniste en citant un tweet de l'un des propriétaires de médias privés qui, aux États-Unis, mène régulièrement des campagnes médiatiques contre Cuba.
Il n’y a là rien d’étonnant. Un bref coup d'œil au profil de Mme Salazar montre qu'il est pétri d'appels à un durcissement du blocus contre Cuba, et de positions opposées à un éventuel retrait de l’Île, par l’administration Biden, de leur liste fallacieuse et absurde des pays soutenant le terrorisme. Une décision qui cause du tort à tous ceux qui vivent sur cette Île, quelle que soit leur opinion politique : « Je rejette fermement toute tentative de cette administration de retirer le régime assassin de Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme », a-t-elle tweeté il y a quelques jours.
Le 6 février, à la suite d'un deuxième cas d'empoisonnement, le même auteur du tweet, relayé par Maria Elvira Salazar, fait sienne sa thèse, qui est retweetée par nul autre que Frank Calzon, qui compte de longs états de service au sein d’organisations terroristes contre Cuba, parrainées par la cia, comme Alpha 66 et Abdala, et qui s’est recyclé dans « les luttes pour les droits de l'Homme » financées par le gouvernement des États-Unis par l'intermédiaire de l'usaid, plus précisément à la tête un projet de propagande anti-cubaine depuis la Freeedom House, une entité utilisée par Washington depuis le siècle dernier dans sa stratégie contre les pays et les organisations qui ne leur conviennent pas.
À la suite de ces empoisonnements, certains, assez nombreux, se sont demandés, qui avait intérêt à brouiller le dialogue entre les institutions de l'État et les groupes qui, à Cuba, plaident pour une meilleure protection des animaux, alors qu'une étape est sur le point d'être franchie avec l’entrée en vigueur de la réglementation sur le bien-être et la protection des animaux. La réponse est assez évidente : à des gens comme Calzon et Salazar, ceux-là mêmes qui n'ont aucun scrupule à déverser des mensonges tant que cela apporte de l'eau au moulin du malaise et de la division entre les Cubains.
Pourvu que ce genre de pratiques brutales à l'encontre d'êtres qui motivent l'affection et la solidarité cessent à jamais, que des lois soient édictées et que la culture qui contribue à les prévenir soit encouragée, mais elles ne viendront pas de la main de personnes comme Maria Elvira Salazar et Frank Calzon, véritables tâcherons du poison. La solidarité est contraire à la haine. La justice et la vérité ne nous seront jamais apportées par ceux qui exigent d’intensifier le blocus et ne cesseront jamais de fabriquer des mensonges pour justifier leur rêve d'une Cuba ensanglantée par la violence.
http://fr.granma.cu/cuba/2021-02-17/maria-elvira-salazar-et-frank-calzon-tacherons-du-poison