Equateur : L'OEA demande au CNE de respecter le calendrier électoral
L'Organisation des Etats Américains (OEA) a publié dimanche son rapport préliminaire concernant les élections présidentielles et législatives qui ont eu lieu en Equateur le 7 février 2021. Elle demande au Conseil National Electoral (CNE) de respecter le calendrier électoral.
« la mission a manifesté son inquiétude à cause de l'absence de définitions à propos des élections et a lancé un appel énergique au CNE pour qu'il garantisse le respect du calendrier électoral pour le second tour du 11 avril, » écrit l'OEA dans son rapport.
Bien qu'elle ne critique pas avec véhémence les autorités électorales à cause des plaintes constantes des organisations politiques, elle demande au CNE de donner des infirmations ponctuelles et constantes sur l'état et l'avancée du processus : « Des garanties de certitude et de transparence doivent être apportées à toutes les forces politiques impliquées dans le processus électoral. »
L'OEA a condamné l'intervention de certaines institutions de l'Etat dans le processus électoral : « La mission voit avec inquiétude le fait que, comme c'est arrivé dans l'étape qui précédé les élections, des institutions qui ne font pas partie de la fonction électorale fassent obstacle au bon déroulement du processus électoral. »
« Les recommandations qui pourraient être mises en place pour les élections du 11 avril : on appelle instamment le CNE à garantir que les organismes électoraux puissent exercer leurs fonctions en pleine autonomie, sans interférences et sans pressions extérieures (...) Au cas où un décompte rapide serait réalisé pour le second tour, indiquer clairement quand les résultats seront publiés et leurs caractéristiques méthodologiques, » dit l'OEA.
Face à l'absence de communication, l’organisation affirme qu'il est indispensable que la population connaisse les résultats du décompte des bulletins ainsi que ceux du décompte rapide. « Il faut préciser en particulier quele décompte rapide ne remplac epas les résultats du décompte officiel. »
Ingérence d'autres institutions
Le candidat à la présidence pour la coalition Union pour l'Espoir (UNES) Andrés Arauz a dénoncé que la réalisation du second tour est en danger à cause de l'ingérence d'entités des l'Etat dans le processus électoral, à propos des dernières actions du Parquet et de l'Inspection.
Il a appelé la communauté internationale et les observateurs des élections à être attentifs face à la menace que représente l'ingérence du Gouvernement dans le CNE.
Andrés Arauz a répondu à la demande de l'Inspecteur Général de l'Etat Pablo Celi, qui a envoyé au CNE un rapport dans lequel il informait qu'un audit du système informatique utilisé par cette institution pour les élections du 7 février débutait. Il considère l'ingérence d'entit »-és dependant du Gouvernement dans le processus électoral comme un coup d'Etat contre la démocratie équatorienne. Dimanche, l' UNES a déposé uneplainte contre la procureure générale Diana Salazar et contre l'inspecteur Celi pour « in gérence dans les élections. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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