Venezuela : L'Union Européenne sanctionne 19 fonctionnaires
Liste des personnes sanctionnées :
2 députés d'opposition élus à la nouvelle Assemblée Nationale le 6 décembre 2020: José Brito, de Primero Venezuela et José Bernabé Gutiérrez, d’Action Démocratique
Le gouverneur de l'état de Zulia, Omar Prieto
6 magistrats du Tribunal Suprême de Justice (TSJ)
La présidente du Conseil National Electoral (CNE), Indira Alfonzo, et 2 autres recteurs du CNE
Le directeur des Forces d'Action Spéciale (FAES), Miguel Domínguez
Le directeur du corps d'Enquêtes Scientifiques, Pénales et Criminelles (CICPC), Douglas Rico
Le chef du Commandement Stratégique Opérationnel de la Force Armée Nationale Bolivarienne (CEOFANB), Remigio Ceballos Ichaso
2 directeurs appartenant à la direction générale du contrespionnage militaire (DGCIM): Carlos Carvallo Guevara et Carlos Terán Hurtado
Le vice-ministre de l'Intérieur de 2015, Manuel Eduardo Pérez Urdaneta
La liste des fonctionnaires vénézuéliens sanctionnés par l'Union Européenne comporte à présent 55 noms.
Communiqué :
La République Bolivarienne du Venezuela condamne catégoriquement la décision du Conseil des Affaires Etrangères de l'Union Européenne qui impose arbitrairement des mesures coercitives unilatérales à 19 fonctionnaires de l'Etat vénézuélien y compris à de hauts dignitaires et à des magistrats membres des pouvoirs publics du pays.
Porter de fausses accusations contre des citoyens honorables à cause de la déception d'un groupe d'Etats membres de l'Union Européenne concernant l'inefficacité manifeste de ses actions destinées à forcer un changement de Gouvernement au Venezuela, n'est rien de plus qu'une autre décision déplacée dont le seul but est de porter un ocup au dialogue politique qui se déroule dans le pays.
Le Venezuela réaffirme le caractère arbitraire de ces prétendues sanctions sans aucun fondement juridique dans le droit international. Ces décisions erronées révèlent, en outre, que le bloc européen est incapable de comprendre, d'accepter et de respecter la volonté du peuple vénézuélien et met en évidence sa politique anachronique d'intervention et d'ingérence envers le Venezuela.
Il faut souligner que cette décision illégale de l'UE représente une sorte de camouflet pour l'Organisation des Nations Unies, une instance qui il y a quelques jours, par l’intermédiaire de sa rapporteuse spéciale sur les mesures coercitives unilatérales du Conseil des Droits de l'Homme, a exigé que les Etats-Unis et l'Union Européenne lèvent les sanctions unilatérales envers le Venezuela à cause des effets dévastateurs qu'elles produisent sur la jouissance des Droits de l'Homme de toute la population vénézuélienne.
La République Bolivarienne du Venezuela lance un nouvel appel à l'Union Européenne pour qu'elle cesse d'agresser systématiquement le peuple vénézuélien et abandonne une fous pour toutes les vestiges et les prétentions néocoloniales dans ses rapports avec l’Amérique Latine. Le Venezuela espère que l'échec des plans d’intervention provoquera une profonde réflexion et une profonde rectification au sein des Gouvernements européens qui permette d'établir de nouvelles relations de respect mutuel pour rétablir la confiance nécessaire que l'UE s'emploie tellement à détruire.
Caracas, 22 février 2021
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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