Venezuela : Duque accuse l'Armée vénézuélienne d'avoir arrêté des journalistes colombiens
2 journalistes du média colombien NTN24 ont déclaré jeudi que « jamais, » ils n'ont été arrêtés ni enlevés par la Force Armée Nationale Bolivarienne (FANB) du Venezuela comme l'avaient affirmé avec insistance les autorités colombiennes quelques heures plus tôt. Ils disent qu'ils sont entrés au Venezuela depuis la Colombie pour couvrir les événements survenus dans l'état d' Apure où des groupes illégaux venant de Colombie ont attaqué la population et la force armée vénézuéliennes.
Sur une vidéo diffusée sur les comptes Twitter de Zurda Konducta (une émission de Venezolana de Televisión) et de RedRadioVe (un media privé proche de la révolution bolivarienne), les journalistes Rafael Hernández et Luis Gonzalo Pérez, de la chaîne NTN24 et les activistes de l’organisation non gouvernementale (ONG) FUNDAREDES, Juan Carlos Salazar et Diógenes Tirado ont expliqué qu'ils sont entrés dans le pays depuis Arauquita, une municipalité située en Colombie.
Sur la video, les journalsites précisent qu'ils n'ont pas été enlevés ni maltraités ni arrêtés par les membres de la sécurité comme l'a affirmé de façon erronée le président de la Colombie, Iván Duque, sur les réseaux sociaux.
On leur a demandé pourquoi ils sont entrés à La Victoria depuis Arauquita et ils ont répondu que c'était pour des raisons de sécurité : « D' Arauca, nous sommes allés à El Amparo, d'El Amparo nous sommes allés à Arauquita et de là, nous avons traversé vers La Victoria. Et en traversant, nous étions au commandement » et ils disent que « la sécurité des nôtres pouvait être mise en danger en passant par la route parce que nous avions compris que par là le passage et l'accès étaient interdits. »
Selon RedRadioVe et Zurda Konducta, cette façon d'entrer dans le pays est illégale et ils n'avaient pas l'autorisation requise pour être dans une zone de conflit, c'est pourquoi la FANB leur a accordé sa protection. Il faut noter que depuis la mi-mars, il y a un conflit dans ce secteur à cause des attaques de groupes illégaux provenant de Colombie qui cherchent à contrôler le secteur vénézuélien. Dans ces attaques sont morts 9 membres des groupes illégaux et 4 soldats vénézuéliens.
D'autre part, le journaliste et vice-ministre vénézuélien William Castillo a affirmé que, selon des informations provenant de sources situées à Apure, « le plan du média colombien était de filmer le moment où l'explosion tuerait les militaires vénézuéliens » dans une embuscade dans laquelle 2 soldats vénézuéliens ont perdu la vie et 9 ont été blessés en dans le secteur d' El Ripial.
En plus, le journaliste Carlos Arellán de Venezolana de Televisión, a rappelé que l'un des correspondants de NTN24 arrêtés à Apure « est celui qui, en 2019, avait dit que la Police Nationale Bolivarienne avait mis le feu à « l'aide humanitaire » avec des bombes lacrymogènes » en parlant des camions que Juan Guaidó et ses sympathisants ont tenté de faire entrer de force de Colombie le 23 février 2019.
Les camions qui transportaient soi-disant de « l'aide humanitaire » contenaient du matériel destiné à organiser des «guarimbas» et des protestations violentes. Bien qu'au début, les médias de droite dont NTN24 aient rendu les Vénézuéliens responsables de l'incendie des camions, The New York Times a finalement reconnu quelques semaine splus tard, qsi'ils avaient été incendiés par erreur par les opposants eux-mêmes.
« Cela a révélé 2 choses : les mauvaises intentions des médias colombiens et l'attirail de guerre dans les camions, » a dit Arellán.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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