Pérou : Vladimiro Montesinos faisait ce qu'il voulait dans sa prison
La ministre de la Défense du Pérou, Nuria Esparch, a indiqué vendredi que 50 officiers de la marine de guerre étaient l'objet de l'enquête sur les 3 appels illégaux passés par l'ex-conseiller du Gouvernement d' Alberto Fujimori, Vladimiro Montesinos, du centre de détention de haute sécurité (Cerec) sur la Base Navale de Callao.
Nuria Esparch a affirmé qu'il y avait des « indices suffisants pour élargir l'investigation. » Selon elle, la perquisition préliminaire menée à bien par l'inspecteur de la marine impliquerait avaient 50 militaires, entre officiers et sous-officiers, qui étaient en service au CEREC du mois de mas 2020 à aujourd'hui.
Elle a indiqué qu'on avait demandé à la compagnie de téléphone l'enregistrement complet des appels passés par Vladimiro Montesinos et qu'on enquêtera pour savoir si, pendant ces contacts, il y a eu des revois d’appels vers d'autres numéros.
A propos des résultats préliminaires de la perquisition, la ministre a mentionné des « irrégularités dans le respect des protocoles » et a dit avoir identifié « des faiblessesé dans la surveillance au CEREC.
Esparch a révélé que Montesinos n'était pas surveillé pendant qu'il passait des appels téléphoniques qu'il « marquait directement » sans la supervision prévue et qui duraient jusqu'à 3 heures.
Le 24 juin dernier a été révélé un enregistrement dans lequel Vladimiro Montesinos parle avec un commandant à la retraite des forces armées péruviennes des procédures à mettre en œuvre pour que Keiko Fujimori soit présidente du pays grâce à des accusations et des annulations. On a appris ensuite que Vladimiro Montesinos avait passé 17 appels téléphoniques du CEREC.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
https://www.telesurtv.net/news/oficiales-peru-investigados-llamadas-montesinos--20210709-0019.html
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