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Brésil: La police agit contre les bolsonaristas associés au coup d’État
Après le triomphe de Luiz Inácio Lula da Silva aux élections du 31 octobre, des actes déstabilisants ont eu lieu.
Le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale (STF), du Brésil, a ordonné mercredi à la police fédérale (PF) de se conformer à 81 ordres de perquisition et de capture contre les personnes impliquées dans les actes de coup d'État en faveur du président sortant Jair Bolsonaro.
Moraes, qui est également président du Tribunal supérieur électoral (TSE), a donné des indications à la police pour engager une opération dans les États d'Acre, d'Amazonas, de Mato Grosso, de Mato Grosso do Sul, dans le district fédéral, dans l’état de Paraná, de Santa Catarina et d'Espírito Santo.
En fait, dans l’état de Saint-Esprit, 4 personnes impliquées ont déjà été condamnées à la détention provisoire. Là, la police a exécuté 23 raids dans les municipalités de Vitória, Vila Vilha, Serra, Guarapari et Cachoeiro de Itapemirim.
Depuis la fin du second tour des élections, le 31 octobre dernier, les bolsonaristes ont bloqué des routes dans tout le pays contre la défaite de Jair Bolsonaro, en particulier dans ces états.
En outre, Moraes a également déterminé la suspension des réseaux sociaux et le blocage des comptes bancaires de certaines personnes impliquées dans les actes de déstabilisation dans tout le pays.
Il y a une semaine, Moraes avait déjà infligé une amende de l'équivalent de 18 000 dollars aux propriétaires de camions identifiés par les autorités du Mato Grosso lors des manifestations.
De même, il a interdit la circulation des véhicules et le blocage des documents. Au cours du mois précédent, Moraes a également bloqué les comptes bancaires de 43 personnes et entreprises soupçonnées d'être impliquées dans les événements.
Lundi dernier, lors de la remise des lettres de créances en tant que président élu à Lula et à son vice-président, Geraldo Alckmin, Moraes a promis qu'il y aurait des mesures contre ces groupes qui portent atteinte à la démocratie.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol:
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