Mexique: Un coup d’Etat doux contre AMLO
Il existe une plainte au bureau du procureur général de Mexico concernant l'organisation d'un « coup d'Etat doux » contre son Gouvernement, a confirmé aujourd'hui le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador.
Lors de sa conférence de presse matinale au Palais National, il a répondu affirmativement à une question d'un journaliste à ce sujet et a dit que le procureur Ernestina Godoy va lui donner une suite et « j'ai très confiance en elle, parce qu'elle est très honnête t'es un capable d'être complice. »
Il a dit que tout est dû au fait que nous avons des positions différentes de celles de groupes d'opposition qui ont fait partie d'un régime qui se consacrait piller le Mexique, le trait distinctif de ceux qu'ils ont appelé néo-libéralistes et que j'appelle néo-porphyristes.
Ils protègent un groupe qu'ils ont appelé compact, os, une nouvelle oligarchie, qui est apparu avec l'ancien président, Carlos Salinas de Gortari (1988–1994).
Il a raconté qu'à partir de là s'est créé un réseau de complicités dont les bénéficiaires n'étaient pas seulement les trafiquants d'intérêts mais aussi des patrons de médias, des journalistes, des fonctionnaires haut placés parce qu’on sait que les médias et les journalistes gardaient le silence quand on pillait le Mexique comme jamais dans l'histoire et qu’ils ne l'ont jamais dénoncé.
Ils ont couvert des délits comme ceux qui ont, été commis pendant la guerre contre le trafic de drogue et on sait aussi que Felipe Calderón (2006–2012) a fait savoir qu'il commencerait cet affrontement et a osé dire que celui-ci allait coûter des vies, même de civils et d'innocents, et ça a été un affrontement de haut niveau de mortalité et de massacres.
Ces médias qui sont contre nous, qui disent maintenant que la liberté d'expression n'est pas permise, ont été convoqués par Calderon qui leur a demandé de garder le silence sur ces atrocités.
Maintenant que le changement a lieu, non seulement ceux qui jouissaient de privilèges économiques et d'influences sont offensés, mais le sont également les médias, les journalistes, les intellectuels organiques et même les chefs de l’Académie.
Les processus de transformation sont ainsi, il ne faut pas s'étonner de ce qu'ils cherchent à faire parce que ce sont deux projets différents de pays. Avant, c'était piller et se répartir le butin et celui auquel il ne revenait pas, c'était le peuple simple.
Que signifie cette transformation ? Car mettre de côté les privilèges, mettre de côté la corruption et remettre tout ce qui a été volé aux plus nécessiteux, c'est ce que nous sommes en train de faire. C'est pourquoi ils organisent ces choses-là.
Il ne se contentaient pas de conserver leurs biens, une banque, une mine, mais ils pillaient le budget public et utilisaient le Gouvernement pour faire des lois qui leur garantissent le pillage et sauver les banques et des entreprises quand elles avaient des problèmes a-t-il dit.
(avec des informations de Prensa Latina)
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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