Pérou : La Procureur de la Nation engage une investigation contre Dina Boluarte
César Romero
La procureur de la nation, Patricia Benavides a ordonné d'ouvrir une enquête préliminaire contre la présidente de la république Dina Boluarte, l'actuel président du conseil des ministres, Alberto Otárola, dans sa condition de ministre de la défense et l'ancien ministre de l'intérieur, César, Cervantès, entre autres, pour faire la lumière sur la mort de 28 civils par des tirs d'armes à feu, présumés en provenance de membres de l'armée et de la police nationale pendant les marches de décembre 2022.
L’ancien président du conseil des ministres pendant les protestation, et l'instauration de l'état de urgence sur tout le territoire, Pedro Angulo, est également concerné.
C'est enquête pour origine de la plainte déposée par les avocats Abimael Méndez Conde, Yuri Martínez Ochoa, Víctor Porras Rivera et Jack Diburga Cuba devant la procureur pour les droits de l'homme, l’inter-culturalité et le terrorisme d'Ayacucho contre la présidente, Boluarte, l'ancien président du conseil des ministres, Pedro Angulo et les ministres Alberto au tarot la (défense) et César Cervantès (intérieur).
La plainte concerne aussi de hauts commandants de la police parmi lesquels le chef de la macro-région policière d’Ayacucho, le général PNP Antero Mejía Escajadillp et le commandant général de la seconde brigade d'infanterie militaire d’Ayacucho, le général EP Jesús Vera Ipenza, entre autres.
Recherche d’information
Au début de l'enquête préliminaire, le bureau de la procureur de la nation recueillera des informations publiques et en provenance d'organismes de l'État, qui permettent d'avoir une information claire et détaillée sur ce qui s'est passé pendant la répression des marches qui se sont déroulées à Huancavelica, Ayacucho, Arequipa et dans d'autres régions du pays après la destitution du président Pedro Castillo.
Les sources du ministère public n'écartent pas qu’on appelle à témoigner les chefs de l'armée et de la police qui commandaient les effectifs qui avaient le contrôle des zones où se sont produites les morts violentes.
Cette investigation préliminaire peut durer jusqu'à 60 jours. Selon les découvertes et les informations recueillies, la Procureur de la Nation décidera d'engager une enquête préliminaire contre la présidente Dina Boluarte ou certains des ministres impliqués.
Elle peut aussi conclure que ce furent des cas isolés, que les seuls responsables sont les commandants de l'armée, de la police ou des tiers en charge du contrôle citoyen, et qu'il n'y a pas de motif d'enquêter sur la présidente de la république. Par conséquent, on archivera le dossier.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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