Argentine : Cristina Fernández accuse le sénateur étasunien Ted Cruz
La vice-présidente de l'Argentine Cristina Fernández de Kirchner a dénoncé mercredi le sénateur étasunien Ted Cruz comme complice du pouvoir judiciaire dans l'enquête contre elle pour corruption présumée.
Grâce a différentes capture d'information, la vice-présidente a mis en évidence les remise d'argent du sénateur républicain aux entreprises de gaz et de pétrole en mentionnant l'intérêt dans l'exploitation de la région de Vache Morte en Argentine.
Cruz a demandé des sanctions contre Fernández de Kirchner, basées sur les accusations du procureur Diego Luciani cinq jours avant qu'on essaie de l'assassiner. De plus, il a demandé qu’on lui interdise d'entrée aux États-Unis (USA).
Le Gouvernement du président Alberto Fernández a déclaré que la demande de Cruz mettait en évidence ceux qui sont derrière la persécution judiciaire contre l'ancienne présidente argentine (2007–2015).
En août 2022, Cruz avait attaqué Fernández et l'avait accusée de « perturber les institutions argentines et de saper les intérêts des États-Unis dans le pays et dans la région. »
Eduardo Bolsonaro, politicien et fils de l'ancien président du Brésil Jair Bolsonaro avait partagé sur Twitter les déclarations de Cruz et lui avait exprimé son soutien.
La nouvelle attaque du sénateur étasunien Ted Cruz
Le sénateur républicain étasunien Ted Cruz a attaqué à nouveau la vice-présidente Cristina Kirchner. Dans l'antichambre de la rencontre entre Joe Biden et Alberto Fernández, l'allié de Trump a présenté une initiative destinée à « enquêter sur la chef du kirschnerismeet à la sanctionner » pour corruption pour « protéger les intérêts », des États-Unis, à l’étranger.
C'est la seconde fois que le membre du comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis réclame à l'actuel locataire de la Maison-Blanche qu'il enquête et sanctionne Fernández de Kirchner dans le cadre de l'affaire Vialidad pour laquelle elle a été condamnée en première instance.
« Cristina Kirchner est une femme politique profondément corrompue qui a sape l’Etat de droit en Argentine et ses institutions politiques. Les preuves contre elles sont publiques, crédibles et soutenues par les tribunaux argentins. Biden doit la sanctionner, elle et ses associés, », a affirmé Ted Cruz sur Twitter, mercredi, après avoir annoncé son projet de loi.
En plus de la vice-présidente, Cruz a demandé d'inclure dans l'enquête le député Maximo Kirchner, le vice-ministre de la justice, Juan Martin Ména, le procureur du Tresor, Carlos Zannini et le sénateur Oscar Parrilli.
L'initiative du sénateur Cruz, un critique acerbe de la gestion démocrate, devra avoir l'approbation de Biden pour suivre son cours. Par conséquent, si le président considère que ce qui est dit respecter les critères pour être sanctionné pour corruption, il devra ordonner l'imposition de sanctions grâce à l'approbation de la loi.
Le projet de Ted Cruz contre Cristina Kirchner
Pour demander la mesure contre Cristina Kirchner, Ted Cruz a prétendu « qu'en décembre 2022, Fernández de Kirchner avait été condamnée par un tribunal fédéral argentin pour avoir supervisé avec l'aide de ses fils et de ses associés un plan élaboré de pots-de-vin, de commissions illégales qui a dépouillé le peuple argentin de milliers de millions de pesos. » Et il a soutenu que les « preuves » contre la vice-présidente sont « publiques, crédibles et soutenues par les tribunaux. »
Ted Cruz a présenté le projet au Sénat des États-Unis, ce mercredi 28 mars peu avant la visite du président argentin à la Maison-Blanche.
Parmi les fondements du projet, Cruz a souligné la présence de l'Iran dans le pays et la complicité présumée du kirchnérisme qu'il accuse de « mettre les institutions argentines au service de la campagne de terrorisme mondial. » de li’Iran. Selon lui, cela « a sapé les intérêts de la sécurité des États-Unis », dans la région.
Il a fait cette demande dans le cadre du combat contre la corruption annoncé par Biden lui-même, l’un des axes de sa politique étrangère envers l'Amérique latine.
Le dernier Gouvernement démocrate avait déjà sanctionné plusieurs personnalités politiques latino-américaines parmi lesquelles le président actuel du Paraguay, Hugo Vélasquez, son prédécesseur, Horacio Cartes, l'ancien président du Panama, Ricardo, Martinelli et la procureur général du Guatemala, Consuelo Porras.
Traduction Françoise, Lopez, pour Bolivar, infos
Source en espagnol :
URL de cet article :