Venezuela : Aucun accord avec l’opposition tant que les sanctions ne seront pas levées
Le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, Jorge Rodriguez affirmé jeudi que le Gouvernement ne signerait aucun accord avec le secteur de l’opposition tant que les mesures coercitives unilatérales ne seront pas levées.
Lors d'une cérémonie dans le cadre de la journée de l'anti impérialisme bolivarienne, le député a déclaré : « Je le dis en toute responsabilité: Le Venezuela ne va signer aucun accord avec ce secteur de l'opposition vénézuélienne tant qu'il ne sera pas 100 % libre de sanctions, tant que les 765 mesures coercitives unilatérales imposées par Donald Trump et Barack Hussein Obama ne seront pas levées.
« Nous n'allons pas le faire parce que nous sommes d'accord avec leur histoire d’élections libres de sanctions. C'est une insulte à la vie républicaine de ce peuple indomptée, c'est la barbarie faite droit international, », a-t-il affirmé.
Rodriguez a rappelé qu'un accord social avait été signé avec un secteur de l’opposition qu'on appelle la Plate-forme Unitaire novembre dernier pour récupérer les ressources du pays qui ont été enlevées à l'étranger pour porter atteinte à différents besoins de la population. Mais « ils n'ont pas respecté ce sur quoi nous avons discuté pendant trois mois. »
Et il a citer la phrase du chef de l'État Nicolás Maduro : « Comment se mettre d'accord sur quelque chose avec des gens qui ne peuvent pas respecter leur parole ? »
D'autre part, il a qualifié d'absurde le décret signé par le président Obama en 2015 qui qualifie le Venezuela de menace « inhabituelle et extraordinaire » pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis, car le Venezuela n'a jamais attaqué aucune nation.
« Toutes les, 765 sanctions qu’a imposées Donald Trump, les 765 sanctions, dans le premier paragraphe de chacune de ces 765 sanctions, il est dit « basé sur l'ordre exécutif, numéro 13 692 en date du 8 mars 2015, » a-t-il souligné. Et il a ajouté que sur les 929 sanctions, 60 % ont été imposées par le Gouvernement des États-Unis.
Le président de l'Assemblée nationale a souligné que ces actions ont été accompagnées d'une agression multiforme : « Quand je dis avec une agression multiforme, c'est une véritable guerre, parce que le siège est une forme de guerre. »
« Évidemment que, bien au contraire, elles nous ont rendu plus forts, elles nous ont rendus plus dignes, iels nous ont rendus plus amoureux de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre vérité, », a-t-il déclaré.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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