Amérique latine: Lever les blocus pour freiner les migrations
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-bolivar Infos
Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a exprimé son inquiétude concernant les nouvelles politiques migratoires mises en place dans la forêt du Darién par le nouveau. Gouvernement du Panama.
Sur son compte X, il a écrit: « Les fils de fer barbelés dans la jungle n'apporteront que des noyades en mer. On freine la migration en levant les blocus économiques et en améliorant l'économie du sud. »
Il répond ainsi à l’ancien président Ernesto Samper qui avait critiqué le nouveau Gouvernement du Panama pour avoir accepté les politiques des Etats-Unis qui cherchent à bloquer les migrants sur les frontières du sud à n’importe quel prix: « La fermeture du Darién équivaut à construire un mur inhumain qui obligera les migrants, en courant de grands risques pour leur vie, à chercher d’autres routes plus dangereuses pour continuer leur exode inévitable. »
Le président du Panama, José Raúl Mulino, qui a pris ses fonctions le 1er juillet, s’était rendu au Darién avant son investiture. Pendant sa visite, il s’était engagé à installer des clôtures et à augmenter la présence de la police dans la zone, ce qu’il a fait le 3 juillet.
La semaine dernière, le Panama et les Etats-Unis ont signé un accord pour rapatrier les migrants qui entrent illégalement par la forêt du Darién.
Gustavo Petro a gardé une position ferme sur la nécessité de lever les blocus économiques pour freiner la migration. Par exemple, il a indiqué plusieurs fois qu’il est crucial que les Etats-Unis lèvent les mesures coercitives unilatérales imposées aux pays de la région, en particulier à Cuba et au Venezuela.
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