Brésil: Le discours de Milei à Camboriú, le sommet avec Bolsonaro et sans Lula
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
Javier Milei a été l’un des acteurs principaux de la seconde journée de la Conférence Politique d’Action conservatrice qui a lieu dans la station balnéaire de Camboriú.
« Aujourd’hui, je veux vous le dire, ayez confiance en vous-même. Devenez les maîtres de la bataille dans chaque endroit où c’est nécessaire et ayez foi dans le fait que si vous le faites avec conviction, vous atteindrez votre objectif. Comme le dit le livre des Machabées, la victoire, dans la bataille, ne dépend pas du nombre de soldats mais de la force qui vient du ciel. »
« Ils ne passeront pas »
« Je veux vous dire quelque chose: nous allons sortir de la misère que cela plaise ou non aux socialistes, avec leur soutien ou sans leur soutien, parce que la grande majorité a choisi le changement de régime profond que nous avons promis pendant la campagne et l’a choisi avec le résultat électoral le plus large depuis des décennies. Nous, nous avons l’engagement indéfectible de respecter le désir de la majorité bien que les bénéficiâmes de ce système corrompu, parasite et appauvrissant remuent ciel et terre pour l’éviter. Ils ne passeront pas, ils n’y arriveront pas, nous allons faire avancer le pays. »
« Des vents de changement soufflent »
« Six mois après avoir assumé le mandat de la Nation, nous sommes le Gouvernement auquel on a mis le plus de bâtons dans les roues et (les socialistes) vont s’opposer à tout ce que nous tenterons. C’est pourquoi ils ont fait tout leur possible pour boycotter la dérégulation du travail que nous avons stimulée bien que l’argentine ait besoin d plus de travail et d’un travail de meilleure qualité. »
« Plus un pays a de lois, moins il est juste »
« Plus un pays a de lois, moins il est juste, surtout s’il s’agit de lois qui remettent en question les piliers de notre société et nos droits constitutionnels que sont la défense de la vie, a liberté et la prospérité. Ou notre version de Dieu, patrie et famille. »
Entre la défense de Bolsonaro et l’accusation de coup d’Etat en Bolivie
« Regardez ce qui se passe au Venezuela. Il n’y a aucun Gouvernement au monde qui ne reconnaisse pas que c’est une dictature sanguinaire. Regardez ce qui s’est passé en Bolivie en 2019 quand Evo Morales s’est obstiné à b rigueur un troisième mandat anticonstitutionnel. Regardez la persécution judiciaire que subit notre ami Jair Bolsonaro ici, au Brésil. Et regardez ce qui se passe en Bolivie en ce moment-même: ils sont prêts à organiser un faux coup d'État pour marquer quelques points supplémentaires lors d'une autre élection. »
Milei met en avant les émigrés vénézuéliens
« Il est toujours agréable de parler avec les résidents vénézuéliens et d constater qu’il n’y a pas plus anti-socialistes et anti-kirchnéristes qu’eux. »
Contre la protection industrielle
Dans une autre partie de son discours, Milei a insisté sur sa logique d’ouverture sans discrimination de l’économie. C’est que, pour lui, la protection industrielle et manufacturière a pour conséquence de pays « des biens de mauvaise qualité plus cher. »
Aves son discours digne de la Guerre Froide, Milei voit le socialisme partout
Après avoir été ovationné par les partisans de Bolsonaro, le président argentin a commencé à parler et, avec les mêmes vieux slogans, a commencé à voir le socialisme partout. Ainsi, il a déclaré que pendant ces 20 dernières années, en Amérique latine, les Gouvernements populaires ont été, en réalité « une véritable recette de désastre aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine social, politique ou culturel. » Et il a déclaré que « la seule chose qui intéresse les socialistes, c’est le pouvoir pour le pouvoir. »
« La caste et les socialistes ont peur »
« La caste et les socialistes ont peur.
Comme s’il commandait des hooligans, le Président Milei a commencé son discours avec un slogan pour que le public, à Camboriú, commence par des chants contre Lula da Silva. Il a ensuite remercié Jair et Eduardo Bolsonaro qu’il a qualifiés d’amis et, sans quitter son livret de la Guerre froide, il s'en est pris au socialisme: « Ils ont tort et nous avons raison », a-t-il dit.
Adorni avant Milei
Le monde est en train de démontrer une vérité universelle : la voie de la libre entreprise est la seule voie vers la prospérité. Il y a vingt ans, lorsque le socialisme se répandait dans la région, avec des populistes comme Chavez, Kirchner et tant d'autres, ils nous conduisaient à l'abîme. Tels étaient les mots d'Adorni avant le discours de Javier Milei à Camboriú.
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