Venezuela : Maduro défend la souveraineté devant Biden, Lula et Petro
Traduction Françoise Lopez, pour Amérique latine-Bolivar infos
Le Venezuela condamne les appels lancés par les États-Unis, le Brésil et la Colombie à refaire les élections en critiquant le fait que Washington cherche à s’ériger en autorité électorale vénézuélienne.
Après les réactions des présidents des États-Unis, du Brésil, de la Colombie, aux résultats des élections présidentielles du 28 juillet au Venezuela, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, à souligné que son pays « ne pratique pas la diplomatie du micro » et a ajouté que « chaque président sait , chaque État sait, chaque pays sait ce qu'il doit faire dans ses affaires intérieures. »
En évoquant les dialogues entre Caracas et Bogotá, sur les négociations de paix en Colombie, Maduro, à souligner que jamais ne pratiquerai avec la Colombie, la diplomatie du micro : « jamais, je ne le ferai jamais. ».
Et il a souligné que le Venezuela est l'un des garants de paix et ne va jamais s'exprimer sur ce que doit faire la Colombie pour surmonter la guerre qui est terrible, de plus en plus terrible: « Non, je ne vais jamais dire : Colombie, ton Gouvernement doit faire cela, cela et cela et donner un conseil sur mes réseaux sociaux. »
Il a réaffirmé que seul, les Vénézuéliens doivent choisir l'avenir de leur pays, sans interférence extérieure: « le Venezuela a la souveraineté, c'est un pays indépendant avec une Constitution et les conflits qu'il y a dans le pays de n'importe quelle sorte qu'il soit, se résolve entre vénézuélien, avec leurs institutions et leurs lois. »
Quand les journalistes lui ont demandé s'il soutenait l'idée de nouvelles élections au Venezuela, le président des États-Unis, Joe Biden, a déclaré jeudi : « oui », mais plus tard dans la journée, la Maison Blanche s'est rétractée après que ce commentaire ait provoqué, les critiques de Maduro.
« Le président Biden s'est exprimé, de façon interventionniste, sur les affaires intérieures du Venezuela et à midi, des porte-parole l'ont démenti. Finalement., qui commande aux États-Unis ? » a demandé le président vénézuélien.
Dans une autre partie de son intervention, Maduro a mis l'accent sur le fait qu'après les élections au Brésil, l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro a proféré des accusations de fraude, et que finalement c'est le tribunal de ce pays qui a décidé.
« personne n'est venu du Venezuela, ni notre gouvernement ni personne et je pense que personne au monde, n'est allé demander quoi que ce soit, si le Tribunal l’a décidé, la sainte parole du Tribunal du Brésil. C'est une affaire brésilienne, et le 8 janvier, ils nous ont surpris avec une tentative de coup d'État, une attaque contre les pouvoirs publics, et ce que le Venezuela a fait, c'est de condamner la violence du fascisme », a-t-il souligné.
Le 29 juillet, après que le Conseil National Electoral (CNE) du Venezuela ait annoncé la victoire du candidat du grand Pôle Patriotique Nicolas Maduro avec 52 % des voix a débuté un processus de déstabilisation dans le pays organisé par l'extrême droite qui l'a accusé de fraude et n'a pas reconnu les résultats.
Vendredi dernier, le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) a déclaré que l'ancien candidat à la présidence Edmundo González Urritia avait failli en ne présentant pas de preuves électorales à cette instance.
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