Pensée critique : Le pacte de l'avenir
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
L'assemblée générale 2024 de l'ONU a approuvé le pacte de l'avenir. Un élargissement de l'ordre du jour 2030 centré sur la dénonciation des atroces inégalités, de la pauvreté et de la faim de milliers de millions de personnes, des guerres et des arsenaux atomiques et du changement climatique. On envisage de stimuler le pouvoir des femmes et des filles. Que les avancées en sciences et en technologies profitent aux personnes et à la planète et de garantir la jouissance effective de tous les droits de l'homme pour tout le monde.
En annexe, le pacte digital stimule la démocratisation de l'accès à Internet et à l'intelligence artificielle. Par conséquent, il reconnaît que les technologies émergentes créent de nouvelles possibilités mais aussi de nouveaux risques pour l'humanité. C'est pourquoi il appelle à ne pas sous-estimer les effets négatifs que peuvent avoir ces technologies sur le travail, l'emploi et l’environnement.
À l'ouverture du conclave, Antonio Guterrez, secrétaire général de l'ONU, a déclaré : « La situation du monde est insoutenable. Nous ne pouvons pas continuer ainsi ». Et il a dénoncé les tueries des guerres, l'impunité de certains qui violent le pacte de convivialité de la charte de l'ONU, les dommages environnementaux, les terribles inégalités et injustices. Que 50 des pays des plus pauvres soient beaucoup plus mal qu'il y a cinq ans alors que, sur la même période, les 5 hommes les plus riches du monde ont multiplié leur fortune par 2. 43 % des richesses sont aux mains de 1 % de la population. Il a également abordé le problème de l'intelligence artificielle : une grande opportunité, un immense danger.
Il y a quelque temps, dans son encyclique Laudato, françois a exprimé des préoccupations similaires.
Comment ne pas être d'accord ? Et comment ne pas se demander pourquoi des voix aussi fortes ne sont pas entendues ?
Ce qui est sûr, c'est que les principales causes de tous ces désagréments ont un nom et un prénom. Les puissances impériales, les complexes militaro-industriels, les oligarchies financières, les monopole de toutes sortes, les contamineurs en série. ce qui, pour renforcer la dépendance de nos nations, les peuples, s'approprier les sources de matières premières et les marchés, conquérir des endroits stratégiques, allument la mèche même si tout explose. Les puissants, conformément à leurs intérêts, ne lésinent pas sur les moyens. Et ce, bien sûr, à nos dépens. Ils sont l'ennemi. Ne l'oublions jamais.
Certaines puissances impérialistes, avec un cynisme désinvolte, on signé ce pacte de l'avenir. D'autres, avec une arrogance désinvolte, ne l'ont pas signé. Nous savons que, si nous n'affrontons pas les promoteurs et/ou les exécuteur de ces mauvaises actions, les meilleurs intentions deviennent lettre morte. Et même ainsi, nous accompagnons la définition de l'ONU, les dénonciations des Guterrez, des François, et de tant d'autres. Avec les éclaircissements dus, ce sont des drapeaux à lever.
Un négationniste en série sur la passerelle
La « Seconde personnalité la plus importante du monde », à son début, mais personne ne s’y est intéressé. Sa majesté Milei I, le vantard, a prononcé son discours à l'ONU, devant une immense salle complètement vide. Rien qui nous surprenne. Bien d'autres, on subit le même mépris, mais aucun avec la prééminence que ce petit homme s’attribue.
Pendant ces 15 minutes, pour la postérité, incertain et répugnant, Milei a accusé l'ONU de promouvoir des politiques collectiviste et socialistes. Et de prétendre les imposer à tous le programme idéologie du calendrier 2030. Le défenseur « de la vie, de la liberté et de la propriété privée » est imperméable aux droits de l'homme, à la justice sociale, à la lutte contre les inégalités, et les injustices, au changement climatique, au droit des femmes (et à toute autre drapeau qui surgisse du domaine national et populaire.) Après ça va chéri finale, Gustavo Petro, l’a croisé: « La liberté à laquelle Milei se réfère est celle de l'insignifiant 1 % de la population mondiale. »
Ce même Mille, qui nous défend contre la prétendue, ingérence de l'ONU, agit comme un petit roquet apprivoisé du FMI. Un obscur exécutant des politiques des pouvoirs mondiaux.
Pour son dossier de collabo : Pour la première fois depuis des décennies, le discours présidentiel n’a pas entériné nos revendications pour la récupération de nos îles Malouines. Un fait extrêmement grave.
Quelques heures auparavant, la ministre Mondino faisait savoir que l'Argentine se « dissociait » du pacte de l'avenir. Mais elle signait conjointement avec le chancelier britannique David Lammy quelque chose qui ressemblait à un second pacte Foradori–Duncan. pour ce Gouvernement à genoux, nous incorporer à l'OTAN vaut bien de renoncer à la réunification de la patrie avec les Malouines.
Face à cette dure réalité…
… plus que jamais, l'unité des peuples et des nations du Tiers Monde contre les ennemis mondiaux. Une tâche conjointe et indispensable.
Le refus des fruits du progrès à la grande majorité est un affront intolérable. Pour la première fois dans l'histoire, les conditions objectives pour satisfaire tous les besoins, de toutes sortes, de toute la population du monde sont réunies.
Que notre Argentine souffre de la faim ? 53% de pauvreté alors que des richesses incalculables traversent les mers et engraissent les poches de quelques-uns ?
Le cauchemar mileista ne peut être enduré trois années de plus. Il ne peut pas non plus être reporté pour un nouveau tour de manège. La TÂCHE de l'heure : lutter pour notre programme.
Pour le peuple et pour la patrie : NON à la capitulation. NON à l'ajustement !!!
Source en espagnol:
https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/09/27/pensamiento-critico-el-pacto-del-futuro/
URL de cet article :
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