Venezuela : Celso Amorim, conseiller de Lula ou envoyé des États-Unis ?
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le président de l'Assemblée nationale, Jorge Rodriguez, à émis un communiqué mercredi dans lequel il affirme que Celso Amorim, le conseiller international du président brésilien, Luis Ignacio Lula Da Silva, « agit plus comme un envoyé des États-Unis. » Amorim a dit ce mardi à la chambre des députés de son pays qu’il ne donnait pas son aval aux résultats des élections du 28 juillet « parce qu'ils manquent de transparence. »
Rodriguez, qui est aussi chef plénipotentiaire de la délégation du Gouvernement bolivien, bolivarien au dialogue, a révélé qu'après les contacts téléphoniques et personnels avec Celso Amorim avant les élections du 28 juillet, on a constaté qu'il faisait constamment allusion aux positions de Jake Sullivan, le conseiller national à la sécurité des États-Unis d’Amérique.
« Dans toutes les conversations, curieusement, nous avons remarqué une phrase qu'il répétait comme une litanie, comme un refrain : « Jake (en faisant allusion à Jake Sullivan, conseillé nationale à la sécurité des États-Unis d’Amérique) pense ceci, Jake demande cela, Jake vous demande de dire ce qui est là, avant de venir parler avec vous je suis allé parler avec Jake. »
Ainsi, Rodriguez se demande si l'approche d'Amorim, « il l' avait en tant qu'envoyé du président Lula ou en tant qu'agent spécial du conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. Les faits indiquent que nos suspicions n'étaient pas tellement hors de propos: Amorim est venu au nom de Sullivan pour chercher à causer des dommages au développement normal des élections présidentielles au Venezuela, » a déclaré Rodriguez.
Et le communiqué et indique qu'il demandera à l'Assemblée nationale de déclarer Amorim persona non grata.
Source en espagnol:
URL de cet article:
/2024/10/venezuela-celso-amorim-conseiller-de-lula-ou-envoye-des-etats-unis.html