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Argentine : Héctor Magnetto, du groupe Clarin, apparaît dans les Papiers de Panamá

22 Avril 2016, 15:57pm

Publié par Bolivar Infos

Par Rédaction APU / Resumen Latinoamericano/ 19 avril 2016 .

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Il est sur une liste avec d'autres chefs d'entreprises du pays. Dans l'investigation sur les documents de l'étude panaméenne Mossack Fonseca, le CEO du Groupe Clarín apparaît, lié à une société constituée aux Iles Vierges Britanniques. Elle s'appelle East River Associates Corporation et a opéré entre 2001 et 2012, puis a été dissoute.

Aujourd'hui, a été dévoilée une liste d'au moins 15 grands chefs d'entreprises argentins qui figurent avec des sociétés offshore à leur nom ou liés directemet aux docuements des Papiers de Panamá. Selon ce qu'on sait, ils ocntrôlent plus de 40 compangies dans desparadis fiscaux. La plupart ont été créées aux Iles Vierges Britanniques ou au Panamá, aux Bahamas ou aux Seychelles pendant ces 5 dernières années, au moment de l'imposition de ce qu'on appelle le « piège du change » en Argentine.

Selon ce qu'on sait, ce groupe de chefs d'entreprises « a créé des sociétés offshore pour développer des investissements à l'étranger et dans certains cas, ouvrir des comptes bancaires ». Dans les explications apportées à La Nación par ces chefs d'entreprises, ils justifient leurs actions d'évasion fiscale par « les restrictions consécutives au piège » et et « les pièges pour le commerce » en Argentine. Et ils en arrivent à évoquer comme explication « l'incertitude des élections de 2015 ». Cependant, ils reconnaissent aussi les « facilités pour opérer » et les « bas coûts » qu'offrent cesparadis fiscaux.

Mais la « tribune de doctrine » se charge d'expliquer que c'est « légal » : « en réalité, opérer avec une société offshore ne représente pas une pratique illégale en soi bien que ce type de compagniessoient utilisées d'habitude comme écran pour échapper aux impôts ou blanchir de l'argent sale ». Il vaut mieux ne pas chercher. Cependant, « dans le cas des chefs d'entreprises argentine découverts, tous affirment qu'ils ont informé de leurs opérations – ou étaient encore à temps de le faire – l'Adminsitration Fédérale des Recettes Publiques (AFIP) qui pourrait confronter leurs dires avec leurs déclarations ». La défense de la corporation est à l'ordre du jour.

Parmi ceux qui sont mentionnés figure Amalia Lacroze de Fortabat, qui a opéré avec Rosewall Enterprises au Panamá, aux Iles Vierges et aux Seychelles. Et malgré sa mort en 2012, toutes ses compagnies restent actives.

Héctor Magnetto, CEO du Groupe Clarín, apparaît, lié à une société constituée aux Iles Vierges Britanniques. Elle s'appelle East River Associates Corporation et a opéré entre 2001 et 2012, puis a été dissoute. Dans ce cas, il ne figure pas comme son patron mais avec un pouvoir d'administration qui englobe un compte bancaire ouvert à al banque UBS de Genève, suisse.

Gregorio et Jorge Perez Companc figurent comme patrons des firmes panaméennes Pima Investments et Impex Holdings, respectivement. Tous deux sont directement liés à la Banque Itaú.

Le clan Blaquier est lié à 4 sociétés offshore : 2 aux Bahamas (Financiere Translemanique et Derby Services, également avec des liens avec la banque suisse UBS), une au Panamá (Cabonor International Corp., dans laquelle apparaît Alejandro Blaquier) et l'autre dans les Iles Vierges (Dunmoore Trading, où on énumère Carlos Herminio, Agustina, María, Carlos Alberto et Milagro Blaquier, et María Marta Taquini comme bénéficiaires finaux).

Eduardo Eurnekian a opéré au Panamá avec la Corporation Amérique Sud-américaine entre 1996 et 2003. Il l'a fait dans le cadre d'un consortium international destiné à adminsitrer des aéroports. Dans les registres des Papiers de Panamá apparaît comme vice-président Marcelo Korzin qu'il a affronté ensuite après l'avoir accusé de voyloir abandonner le contrôle de la compagnie, un conflit qui s'est achevé devant la Justice.

Les frères Pagani, patrons d'Arcor SA, partagent des sociétés offshore: Luis Alejandro apparaît comme « bénéficiaire final » de Quinam Investments et Roquel Properties, toutes deux encore en activité. Mario et Lilia Pagani figurent comme actionnaires de Lafico Group Limited.

Alfredo Coto, patron de la chaîne de supermarchés contrôle Leopold Company depuis 2012 à travers l'étude uruguayenne de Juan Pedro Damiani, un des préférés des Argentins, une firme qui reste en activité, sans comptes bancaires associés. Il y a 4 sociétés : une à travers Mossack Fonseca et les autres à travers d'autres études : 3 au Panamá et le reste dans les Iles Vierges.

María de las Mercedes Bulgheroni, fille unique du fondateur de al compagnie énergétique Bridas et sœur de Carlos et Alejandro Bulgheroni, figurait comme patrone de la société offshore First Financial Worldwild Limited bien qu'elle ait été active seulement entre 2002 y 2003.

La famille Madanes, patrone d'Aluar, apparaît, liée à des sciétés dans les Iles Cook et Bahamas. La société panaméenne Mylton Services Portfolio que contrôle Miguel Madanes, concerne une cimenterie en Uruguay.

Alejandro Roemmers figure comme patron et actionnaire de Light 31 Portfolio, créée dans les Iles Vierges pour acheter “real state” - des propriétés – aux Etats-Unis.

Daniel Carlos Garbarino apparaît avec la société Russelville Holding International qui a son siège au Panamá, active depuis 2012 sans compte bancaire associé mais avec des actions au porteur.

Le président du Swiss Medical Group, Claudio Belocopitt, a enregistré 6 firmes dans les Iles Vierges en 2015 bien qu'il ait déjà fait une incursiond ans la création d'une société panaméenne là pour 2005, dussoute ensuite.

Mastellone Hnos. Apparaît, liée à Across Enterprises Ltd. Avec laquelle elle a signé un contrat pour commercialiser ses produits à l'étranger.

Antonio Tabanelli, fondateur de Boldt SA, destinée à l'exploitation de jeux de hasard, figure sur une liste de “clients VIP” de Mossack Fonseca. Il est actionnaire de 3 sociétés : Equipos Sud Americana SA (Panamá), Wastegate International GMBH (Bahamas) et Automación Gráfica (Bahamas). Sa fille Rosana Tabanelli apparaît, de plus, comme directrice de la firme ICM SA de Panamá. Tabanelli a refusé de donner des détails sur ses mouvements offshore et a allégué des raisons économqiues et la nécessté d'avoir des opérations commerciales à l'étranger.

Francisco de Narváez, patron d'El Cronista et actionnaire minoritaire d'América TV, est lié à 4 sociétés offshore: Willowbrook Trading Inc., Power Horse Properties Inc. et Titan Consulting Ltd. (avec un compte en suisse), toutes dans les Iles Vierges Britanniques et La Esperanza Associated Corp., au Panamá. La plupart ont été utilsiées pour canaliser des opérations liées à “Casa Tía”.

Matías Garfunkel a aussi choisi Mossack Fonseca et les Iles Vierges Britanniques. L'associé de Sergio Szpolski qui a mis plus d'un millier de journalistes à la rue sans le spayer figure comme directeur et avec un grand pouvoir général accordé en 2010 pour agir au nom de Collette Finance Ltd.

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/04/19/argentina-panama-papers-aparecio-la-empresa-de-hector-magnetto/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/04/argentine-hector-magnetto-du-groupe-clarin-appara-t-dans-les-papiers-de-panama.html