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Argentine: "Ils nous ont cité à comparaître avec de fausses preuves"

13 Avril 2016, 10:42am

Publié par Bolivar Infos

Telesur, 12 avril 2016

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Buenos Aires - L'ex ministre de l'Economie d'Argentine, Axel Ki­cillof, a souligné mardi qu'il n'y a aucun délit réel à imputer à l'ex présidente Cristina Fer­ná­ndez et à lui-même dans l'affaire des dollars à terme.

Après avoir présenté un écrit devant les tribunaux de Comodoro Py, Kicillof a commenté que cette affaire qui cherche à discréditer l'image du gouvernement antérieur et la politique kirchnériste est nettement politique et "une honte".

"C'est une affaire nettement politique", a déclaré l'actuel député en quittant le bureau du magistrat qui a été confirmé par la Chambre Fédérale, c'est pourquoi mercredi, il enquêtera sur l'ex présidente Cris­tina Fernández.

De même, il a not que "dans tout le dossier, on ne voit aucun délit, de personne, ni de la Banque Centrale ni du Pouvoir Exécutif et il n'y a aucune accusation de corruption", rapporte Telesur.

Dans le texte présenté devant le juge, l'ex ministre indique qu'il soupçonne que les notes publiées dans le journal Clarín “sont l'origine de toute cette affaire judiciaire honteuse. C'est de là que vous avez sorti que moi, au nom du pouvoir Exécutif, j'ai donné des ordres à la Banque Centrale pour qu'elle fasse ces opérations dans le seul but de porter préjudice au futur gouvernement".

En ce sens, il ajoute que "le principal enseignement de la lecture du volumineux dossier de cette affaire est q'un juge fédéral de la nation devrait savoir distinguer un délit possible et une simple opération politico-médiatique organisée par les médias pour favoriser un parti politique et porter préjudice à un autre".

Bonadio a cité à comparaître Kicillof et Fernández, soupçonnés d'avoir commis de soi-disant irrégularités dans les contrats en dollars à terme mis en oeuvre par la Banque Centrale d'Argentine (BCRA) à la fin du précédant mandat présidentiel.

Selon Bonadio, "entre septembre et novembre 2015, la BCRA a vendu des contrats de dollars à terme à des prix inférieurs au prix du marché en toute connaissance de cause et intentionnellement".

source en espagnol:

http://www.telesurtv.net/news/Axel-Kicillof-Nos-citaron-a-declarar-con-pruebas-falsas-no-hay-delito--20160412-0022.html

URL de cet article:

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