Bolivie: Evo Morales accuse les Etats-Unis d'organiser des plans de déstabilisation
Cubadebate 16 avril 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le président de Bolivie, Evo Morales, a accusé samedi le gouvernement des Etats-Unis de mettre en oeuvre une attaque de déstabilisation de l'Amérique Latine.
Lors d'une conférence de presse donnée au Vatican, Morales a souligné que Washington et ses alliés de droite du continent utilisent de nouvelles méthodes pour faire disparaître les gouvernements élus démocratiquement.
Ils attaquent les présidents et même les ex présidents avec de nouvelles tactiques qui ne sont pas les coups d'Etat traditionnels mais des coups d'Etat judiciaires et constitutionnels, a précisé le président du pays sud-américain.
Il a rappelé comment Washington, pour intimider les pays de l'alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique a orchestré un coup d'Etat contre le gouvernement du président du Honduras Manuel Zelaya, en 2009.
Ils ne cessent pas leurs menaces militaires contre le Venezuela, et tout pour s'approprier ses ressources naturelles comme ils l'ont fait avec la Libye, la Syrie, l'Irak et je me demande quelle est la situation de la Libye aujourd'hui, a dit le président bolivien.
La Bolivie a supporté le pillage colonial, républicain et ce qui ne s'est pas fait en 180 ans se réalise aujourd'hui avec le processus de changement qui a débuté en 2006, a noté Morales.
Aujourd'hui, nous sommes une petite puissance mais les gouvernements néolibéraux n'ont pas profité des richesses naturelles du pays andin d'Amazonie, a regretté le président.
Les relations entre la Bolivie et les Etats-Unis sont dans une situation complexe depuis 2008 suite à l'expulsion mutuelle des ambassadeurs et aux dénonciations d'ingérence.
Le 10 septembre 2008, le gouvernement d' Evo Morales a décidé d'expulser l'ambassadeur nord-américain Philip Goldberg et l'agence anti-drogues DEA en les accusant d'avoir soutenu un complot de l'opposition.
En réponse, le 12 septembre 2008, le gouvernement de Washington a aussi décidé d'expulser l'ambassadeur de Bolivie, Gustavo Guzmán.
Morales, qui a rencontré le pape François, participera à une rneocntre sur l'économie et la justice sociale qui aura lieu à l'Académie Pontificale des Sciences sociales.
(Avec des informations de de Prensa Latina)
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