Amérique Latine : L'ordre du jour secret d'Israël
Comité Equatorien de Solidarité avec la Palestine, 1° mai 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Des parlementaires de la droite latino-américaine, des hommes politiques israéliens, des agents des services secrets, des militaires et des hommes politiques états-uniens s'unissent contre les gouvernements progressistes.
Le 4 mars 2016, l'équipe de presse du parti néo-libéral vénézuélien Primero Justicia annonçait que e coordinateur national du parti, le député Julio Borges, actuel chef du groupe de la Table de l'Unité Démocratique (MUD, une plateforme de partis d'opposition au chavisme), se rendait à Miami pour assister à un congrès de leaders latino-américains pour parler de la crise vénézuélienne.
Deux jours plus tard, le député de droite équatorien Andrés Páez publiait une photo avec son homologue vénézuélien sur son compte Twitter: Avec Julio Borges, chef du groupe de l'opposition au Venezuela lors d'une rencontre continentale des leaders politiques aux USA aujourd'hui ! A quelle sorte de réunion se sont rendus ces députés de l'Equateur et du Venezuela ? Par quel mystère un cénacle de cette importance dans le berceau de la contre-révolution a-t-il été ignoré ? De quoi s'agit-il et de quoi ces hommes politiques réactionnaires ont-ils parlé à Miami ? En réalité, les hommes politiques de droite ont été convoqués au repas annuel de la Fondation des Alliés d'Israël.
Qu'est-ce que la Fondation des Alliés d'Israël ?
En 2004, à l'initiative du rabbin et homme politique ultra-sioniste Binyamin Elon, a été créé le groupe de travail au parlement israélien des Alliés Chrétiens d'Israël. Le but de ce lobby était d'identifier des parlementaires ou des hommes d’influence chrétiens et évangélistes pour orienter l'ordre du jour législatif de différents pays en faveur des intérêts de l'Etat d'Israël. John Hagee, le fondateur de la puissante organisation évangéliste Chrétiens Unis pour Israël et Patb Roberston, le pasteur états-unien qui appela à assassiner l'ancien président du Venezuela, Hugo Chávez, ont été des contacts privilégiés d'Elon pour manigancer cette alliance sioniste.
Des années plus tard, le groupe de travail des alliés chrétiens d'Israël élargit ses buts et est devenu la Fondation des Alliés d'Israël pour ne pas se limiter au monde évangéliste mais toucher tous les parlementaires du monde qui sympathisaient avec le régime de Tel Aviv. Il faut souligner que ce travail de pression politique est absolument nécessaire pour laver l'image de l'Etat d'Israël à l'étranger et que ne s'impose pas dans l'opinion publique le véritable visage colonial et raciste de l'Etat sioniste. Par conséquent, la Fondation des Alliés d'Israël est l'un des multiples projets politique et communicationnels d'une myriade de lobbys qu'Israël possède autour du monde.
Selon son site internet, le domaine d'action de la Fondation des Alliés d'Israël s'articule autour de 6 points :
Surveiller le budget extérieur de l'Autorité Palestinienne
Agir pour élargir les frontières d'Israël au-delà de celles reconnues par l'ONU
Lutter contre la campagne de boycott, de désinvestissement, de sanctions (BSD) en discréditant cet instrument éthique et faire pression pour que les parlements nationaux l'interdisent dans leur pays
Influencer les réseaux diplomatiques pour que les pays reconnaissent Jérusalem comme capitale d'Israël et déplacent leur ambassade dans cette ville
Renforcer le soutien des Etats-Unis
Développer des groupes de pression à l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour empêcher que soient prises des résolutions et des condamnations contre l'Etat d'Israël et sa politique coloniale.
Pour atteindre ces buts, la Fondation des Alliés d'Israël a fait un gros travail de recrutement de parlementaires au niveau mondial qui, loin de défendre les intérêts de leurs électeurs, s'emploient à faire avancer le calendrier d'un pays étranger au sein des parlements de leurs pays respectifs.
Qui sont les « soldats législatifs » d'Israël en Amérique Latine?
A la réunion de Miami s'est rendu un échantillon significatif des parlementaires d'extrême droite de 3 pays latino-américains pour fixer des lignes de travail.
Lancé depuis la Palestine en 2005 et diffusée vers la communauté internationale par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne, la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanction cherche à lutter contre la politique coloniale de l'Etat d'Israël avec les mêmes outils qui ont été utilisés contre l'apartheid en Afrique du Sud en exerçant des pressions économiques, universitaires et politiques pour obtenir la fin de l'occupation des territoires palestiniens, l'égalité entre les citoyens palestiniens qui vivent en Israël et le respect des droits des réfugiés palestiniens à retourner sur leurs terres volées par Israël. Le succès de cette campagne a amené Israël à considérer la lutte contre celle-ci comme une priorité.
Il faut souligner qu'aucun home politique proche des révolutions progressistes du continent ne s'est joint à ce travail anti-patriotique. Lors de ce rendez-vous, plusieurs membres de l'Assemblée ou hommes politiques influents ont adopté des lignes diplomatiques contraires à la politique étrangère mise en œuvre par les autorités compétentes de leur propre pays et se sont engagés à faire avancer ce calendrier étranger depuis leurs postes de pouvoir. Lors de la réunion de ces leaders du continent, nous avons pu apprécier la présence remarquable de plusieurs conférenciers contre-révolutionnaires.
De « la mitad del mundo » est venu Andrés Páez, député du parti de droite Creando Oportunidad (Creo) de l'Equateur. Farouche opposant à la Révolution citoyenne, ce représentant de la droite équatorienne a conduit l'année dernière des marches pour le coup d'Etat contre le gouvernement de Rafael Correa.
Pour le Venezuela, est venu Julio Borges, fondateur et coordinateur national de l'un des principaux partis d'opposition à la Révolution Bolivarienne Primero Justicia. Actuellement, Borges est le chef des rangs de la MUD à l'Assemblée Nationale. Il était accompagné par le député de Primero Justicia pour l'état de Carabobo, Juan Miguel Matheus.
En 2015, le gouvernement de Dilma Roussef s'oppose à la désignation de Dani Dayan comme ambassadeur à Brasilia parce qu'il est le plus haut dirigeant du Conseil qui réunit les colonies juives en Palestine. Le gouvernement brésilien considérait que cette nomination n'allait pas favoriser les relations entre les deux pays puisque la diplomatie brésilienne a condamné de façon réitérée les violations du droit international par Israël qui occupe illégalement une grande partie des territoires palestiniens. Selon ce qu'a avoué le coordinateur de la Fondation des Alliés d'Israël pour l' Amérique Latine, le Vénézuélien Leopoldo Martínez, son organisation a utilisé Geovania de Sa Rodríguez pour organiser une campagne politique en faveur de Dani Dayan et en défense d'Israël.
Il faut souligner que ce diplomate israélien, Dani Dayan, également membre du parti extrémiste israélien Hogar Judío, était présent à la réunion de Miami. Geovania de Sa Rodrigues (Brésil) et Dani Dayan (Israël). Pour l'Argentine, Waldo Wolff ne pouvait pas manquer. Ce député argentin pour le Parti Propuesta Republicana (Proposition Républicaine) (PRO) de Mauricio Macri, est l'ancien vice-président de la puissante Délégation d'Associations Israélites Argentines (DAIA). De son poste politique et communautaire, Wolff a décidé d'accuser le gouvernement des Kirchner d'être responsable des attentats de 1994 contre l'association Mutuelle Israélite Argentine (AMIA). Des accusations qu'il n'a jamais pu prouver. Il a également accusé l'ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner de complicité dans la mort du procureur Alberto Nisman et a inventé une soi-disant conspiration anti-israélienne avec des ramifications à Buenos Aires, Caracas, La Paz et Téhéran.
Y a assisté aussi Ruperto Long, ancien sénateur du Parti National de l'Uruguay d'opposition. Actuellement, il est membre de la direction du Tribunal des Comptes. L'homme politique uruguayen est l'un des membres les plus anciens de la Fondation des Alliés d'Israël. On a aussi noté la présence d'Agustín Barrios Gómez, ancien homme de loi mexicain (PRD), de son compatriote Jorge Triana (du PAN), du député uribiste Federico Hoyos (Centre Démocratique, Colombie), accompagnés du sénateur Luis Fernando Duque du Parti Libéral Colombien et de María Paula Correa, ancienne conseillère d' Álvaro Uribe et diplomate colombienne. Les costariciens Karla Prendas et Ronny Monge (du Parti de Libération Nationale, un parti affilié à l'Internationale Socialiste) ou le pasteur Carl Breeveld du Parti pour la Démocratie et le Développement du Surinam étaient aussi présents.
Pour représenter Israël, étaient présents l'orateur du jour, l'ancien ambassadeur aux Etats-Unis actuellement député à la Knesset, Michael Oren et le consul d'Israël à Porto Rico, Lior Haiat. Bien que cette réunion de la Fondation des Alliés d'Israël soit centrée sur l'Amérique Latine, était présent German Alcayde, chef de cabinet de l'ancien premier ministre espagnol José María Aznar et membre de la Fondation pour l'Analyse et les Etudes Sociales. Le Tribunal des Comptes de l'Uruguay a des activités similaires à celles de l'Inspection Générale dans d'autres pays de la région.
Une des figures les plus importantes de cette réunion était l'anti-castriste fanatique et députée républicaine Ileana Ros Lehtinen (Floride). Etaient également présents les congressistes républicains Ed Royce (Californie) et Alan Cleemons (Caroline du Sud), et les démocrates Eliot Engel (New York) et BrendanBoyle (Pennsylvanie). Le vice-gouverneur de l'Etat de Floride, Carlos López Cantera, participait aussi à ces journées.
Nous soulignons a présence de 2 conférenciers liés à l'armée et aux services de renseignement des Etats-Unis, Michael Rubin, ancien officier du Pentagone et membre du Think Tank conservateur American Enterprise Institute, et surtout Joseph Humire, ancien membre de l'armée et célèbre agent de la CIA qui se déchaîne comme une furie dans plusieurs campagnes sales contre le Venezuela et la Bolivie, son pays natal. De même que le conférencier espagnol du FAES, tous 2 ont insisté sur les liens qui existent, selon eux, entre les gouvernements progressistes, les guérillas colombiennes, l'Irán et l'Hezbollah, et sur la nécessité pour la droite latino-américaine de contrecarrer ces liens en approfondissant l'alliance avec Israël.
Loin de se limiter à la politique de la péninsule ibérique, FAES a été un des acteurs permanents des attaques contre les pays progressistes d'Amérique Latine. Parmi ses collaborateurs se trouvent un nombre considérable de Latino-américains liés à la droite la plus rance et ultra-libérale du continent.
De quoi a-t-on parlé à cette rencontre ?
Cette rencontre s'est déroulée sous la très particulière stratégie d'une diplomatie basée sur la foi, incompatible avec une conception laïque, souveraine et démocratique de la géopolitique de nos peuples et qui impliquait la sentence répétée pendant toute la rencontre par Ileana Ros-Lehtinen que ce qui est bon pour Israël est bon pour l'Amérique Latine.
Le lobby israélien et sa diplomatie basée sur la foi essaient de construire, avec ses membres de l'assemblée alliés, - dans ce cas, nous devrions nous demander s'ils défendent réellement les intérêts de leurs électeurs - l'idée que les soi-disant valeurs judéo-chrétiennes partagées devraient amener l'Amérique Latine vers un soutien instinctif d'Israël.
Toute cette stratégie fait partie du schéma de pensée mis en place par les Etats-Unis et l'OTAN autour de la théorie du choc des civilisations pour justifier la géopolitique impériale des grandes puissances occidentales et qui échappe à toute lecture politique basée sur les intérêts des peuples. C'est ainsi que cette sorte de diplomatie est très loin d'être un simple exercice de théologie : elle est appliquée dans toute l'Amérique Latine très concrètement comme l'explique Jordanna McMillan, vice-directrice de la Fondation des Alliés d'Israël en rappelant que les églises évangéliques en Amérique Latine, généralement alliées de la cause d'Israël, jouent un rôle politique très important.
Il faut souligner que ce rôle politique a démontré être une partie importante de l'opposition envers les gouvernements progressistes latino-américains comme nous l'avons vu au Brésil avec Geovania de Sa Rodrigues ou en Argentine où, McMillan le reconnaît, les évangélistes ont tenu un rôle important dans le triomphe de Macri qui a pris clairement position pour Israël.
La reconnaissance de l'Etat Palestinien par la majorité des Etats latino-américains a été l'une des principales causes d'inquiétude lors de cette rencontre, le Panamá, le Mexique et la Colombie (tous représentés lors de cette rencontre) étant les seuls pays qui n'ont pas encore reconnu cet Etat.
Cependant, il faut souligner que cette inquiétude prend une couleur politique très claire en Amérique Latine comme l'ont déclaré les leaders de la Fondation des Alliés d'Israël. C'est ainsi qu'un autre des axes développés pendant cette rencontre a été d'essayer de freiner le renforcement de la cause palestinienne qu'on a constaté ces dernières années en Amérique Latine et en particulier dans les pays, selon Leopoldo Martínez, les plus « nationalistes et radicalisés ».
De cette façon, ce n'est pas une surprise que les changements politiques en Argentine et au Venezuela soient interprétés lors de cette rencontre comme une « énorme chance » pour Israël en Amérique Latine.
Ce n'est pas non plus une coïncidence que les lignes discursives de la droite latino-américaine qui prétendent taxer de dictatures les gouvernements progressistes du continent, entrent en convergence avec les lignes de défense de la politique israélienne présentées lors de cette rencontre et dans lesquelles on inclut la nécessité de « soutenir Israël en tant que seule démocratie du Moyen Orient, prenant en compte son rôle de première ligne de défense de la civilisation occidentale face à l'Etat Islamique ».
Le cas du Costa Rica constitue un exemple clair des résultats du lobby de la Fondation des Alliés d'Israël car celle-ci a réussi à créer un groupe de travail parlementaire composé pour 1/3 de membres costariciens de l'Assemblée. Ce groupe a signé une résolution pro- Israël très semblable à celle signée en ars de cette année par les représentants de la droite du continent dans laquelle une des demandes faites au gouvernement était de déplacer l'ambassade du Costa Rica en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.
Un des axes politiques principaux développés lors de cette rencontre fut de considérer comme « un véritable danger le fait que l'Iran soit en train de pousser son ordre du jour politique dans notre hémisphère », comme l'a affirmé l'invité mexicain Agustín Barrios Gómez. La stratégie de diabolisation de « l'influence croissante de l'Iran en Amérique Latine » définie par la Fondation des Alliés d'Israël passe par une tentative ce lier l'Iran à des groupes armés du continent qui mettraient en danger la paix de l'Amérique Latine.
C'est ainsi que Joseph Humire, célèbre agent de la CIA, a ouvertement lié dans sa conférence les FARC et l'Hezbollah: « Si le projet politique des FARC avance, l'Hezbollah avance ». Cette position d'Humire, défendue sur le twitter du député uribiste Federico Hoyos, nous fait nous poser directement la question du sens de cette ligne politique suggérée aux membres des assemblées de tout le continent au moment où un accord de paix se profile en Colombie.
Peut-être les intérêts économiques d'Israël, profondément liés à son industrie militaire, ne concorde-t-ils pas avec un processus de pacification de notre continent ?
De la même façon, German Alcayde, qui fut chef de cabinet de l'ex premier ministre espagnol José María Aznar, a soutenu Humire, en mettant en avant les soi-disant « relations entre les FARC et l'ELN et l'extrémisme islamiste ». un des conférenciers qui a le plus souligné la nécessité pour le continent de « se détacher de l'influence iranienne » a été le député argentin Waldo Wolff.
Ces différentes stratégies ont été systématisées par Julio Borges, chef de la droite au Parlement vénézuélien quand il a affirmé qu'il est « urgent de renverser la tendance et de renforcer les relations avec Israël. »
L'engagement de Miami
Les parlementaires des 13 pays d'Amérique Latine ont signé une déclaration conjointe de « soutien à Israël et de condamnation de la campagne BDS ».
Dans cette déclaration, on développe clairement les arguments classiques de diabolisation de toute critique de l'Etat d'Israël autour du qualificatif d'antisémitisme. Le document déclare que « le boycott et les sanctions contre l'Etat d'Israël et ses produits contribue à une attitude antisémite inspirée par l'antisémitisme (sic) et l'opposition à l'existence de l'Etat d'Israël ». Cet argument, qui a été démenti officiellement des centaines de fois par la campagne BDS et par ses militants n'a d'autre but que de fermer la porte à toute dénonciation exprimée contre les violations des droits de l'homme en Palestine.
Il est plus qu'ironique de voir des figures de la droite du continent qui basent une grande partie de leur discours sur la soi-disant liberté d'expression, les droits de l'homme et les libertés politiques de la société civile, s'aligner sur Israël dans une dynamique de discrédit et de criminalisation de toute voix qui prétend dénoncer les violations quotidiennes de l'Etat d'Israël contre le peuple palestinien.
Dans son discours inaugural, Leopoldo Martínez a mis en avant que les liens politiques établis à Miami entre les représentants de la droite latino-américaine permettraient « aux parlementaires de reconnaître rapidement toute manifestation de la campagne BDS et de réagir de façon coordonnée pour la vaincre ».
Cette résolution engage ses signataires à travailler dans leurs parlements nationaux à élaborer un arsenal juridique qui limite les libertés politiques et civiles de leurs concitoyens pour défendre les intérêts d'Israël.
Dans le cas des Vénézuéliens Borges et Matheus, de l'Equatorien Páez, de la Brésilienne De Sá Rodrigues et de l'Uruguayen Ruperto Long, les lignes politiques adoptées dans l'engagement de Miami contredisent clairement les orientations diplomatiques établies par leurs gouvernements respectifs. Ces positions politiques, à partir du moment où elles prennent la forme d'un document signé, posent clairement un problème diplomatique en mettant dans la bouche de plusieurs porte-paroles d'un même pays des positions antagoniques en lutte. Nous nous demandons de quelle façon la diplomatie officielle accueillera cette provocation fomentée par le lobby israélien et ses représentants dans les parlements nationaux.
En s'engageant dans l'ordre du jour d'Israël, ces députés accomplissent-ils leurs promesses de campagne ? Qu'a à voir l'engagement de Miami avec al réduction des queues au Venezuela, avec l'amélioration de la situation économique de l'Equateur, avec la lutte contre la corruption au Brésil et avec le combat contre l'insécurité en Colombie? Ou peut-être sont-ce d'autres intérêts qui ont motivé ces députés et les ont fait répondre à la convocation de la la Fondation des Alliés d'Israël à Miami?
Au-delà du calendrier sioniste défendu lors de cette rencontre, il est très important de tenir compte du rôle politique que joue Israël dans l'articulation de la droite latino-américaine avec les représentants politiques des secteurs les plus réactionnaires des Etats-Unis et des personnages liés aux services de renseignement et à l'appareil militaire nord-américains. Comme disait Aristote, « on ne peut pas défaire un nœud sans savoir comment il est fait... »
NOTE
Le lobby sioniste a réussi à faire voter dans plusieurs pays européens une interdiction du boycott des produits qui viennent de l'occupation israélienne. C'est à dire que tout citoyen qui appelle à ne pas consommer ces produits complices des violations quotidiennes des droits de l'homme peut actuellement être poursuivi devant la justice.
Source en espagnol :
http://www.telesurtv.net/opinion/La-Agenda-secreta-de-Israel-en-America-Latina-20160501-0023.html
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