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Amérique Latine : Le New York Times demande aux Etats-Unis de continuer à intervenir en Amérique Latine
Telesur, 23 mai 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le New York Times, dans son éditorial de lundi, demande instamment au Gouvernement des Etats-Unis de « profiter » du changement dans le panorama politique de l'Amérique Latine pour étendre son « influence dans la région » alléguant une soi-disant « perte de popularité des gouvernements de gauche ».
La demande du journal états-unien se joint à la campagne internationale de discrédit contre la gauche latino-américaine et l'Alternative Bolivarienne lancée en 2004 par les présidents de Cuba et du Venezuela de l'époque Fidel Castro et Hugo Chávez.
« La changement dans le panorama politique a ouvert la porte pour qu'une nouvelle génération de leaders définisse une évolution différente de l'Amérique Latine. C'est une opportunité pour que les Etats-Unis reprenne ses relations avec plusieurs (pays) voisins qui, historiquement, ont considéré Washington comme l'intervention de l'empire », rapporte le document.
Menace internationale
L'ex président colombien Álvaro Uribe Vélez a demandé depuis Miami que les « forces armées démocratiques soient mises au service de l'opposition au Venezuela ».
Uribe Vélez a assuré lors du Sommet Concordia que le coup d'Etat juridique et parlementaire qui a destitué pour 180 jours la présidente du Brésil, Dilma Rousseff devait petre réédité au Venezuela.
Pour sa part, l'ex président bolivien Jorge Quiroga a assuré que la fin du Gouvernement de Rousseff est le début de la fin du « socialisme du XXI° siècle ».
Le secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains (OEA) Luis Almagro a aussi menacé le Venezuela en réaffirmant son ntention d'appliquer la charte Démocratique contre le Venezuela.
Le 14 avril dernier, le gouvernement de l'Equateur a rejeté un rapport élaboré par le Département d'Etat états-unien dans lequel on critiquait la situation des droits de l'homme dans le pays sud-américain pour en détériorer injustement l'image.
La défense du bloc progressiste dans la région
Le président de la Bolivia Evo Morales a dénoncé le fait que l'empire nord-américain, connu pour sas politiques interventionnistes dans des nations libres et souveraines, conduit une attaque pour affaiblir les présidents des pays progressistes.
Le président bolivien a assuré que les Etats-Unis, sous prétexte d'une soi-disant lutte contre le trafic de drogues ou de défendre la démocratie dans la région utilise sa logique impérialiste pour contrôler les forces de police et les forces armées des autres pays et ainsi interférer dans l’administration des Etats.
Le président du Venezuela Nicolás Maduro a alerté sur la mise en place d'un nouveau Plan Cóndor qui cherche à porter atteinte aux gouvernements progressistes d' Amérique Latine et des Caraïbes.
Le 13 mai, Maduro a prolongé le décret d'Etat d'Exception et d'Urgence Economique pour 60 jours por affronter « l'assaut de l'oligarchie » et la guerre financière internationale que subit la nation sud-américiane.
Source en espagnol :
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