Venezuela : Le referendum révocatoire n'est pas une obligation
Courrier de l'Orénoque, 30 avril 2016
Le referendum révocatoire n'est pas une obligation, c'est une option qui doit être réalisée conformément à la Constitution, à la loi et au règlement, comme l'a déclaré samedi le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros.
« Le referendum qui prétend être révocatoire et qu'ils nourrissent avec la haine contre cet humble ouvrier, est une option, ce n'est pas une obligation. Ici, la seule obligation, c'est, en décembre 2018, l'élection présidentielle, c'est la seule obligation que nous avons, le reste, tout le reste, est une option qu'il faut accomplir conformément à la Constitution et aux lois », a précisé le chef de l'Etat.
Du Palais de Miraflores, le Président a averti qu'au Venezuela, ils n'imposeront aps le referendum par la voie de la violence et du chantage. « Personne ne va l'imposer au pays par un coup d'Etat, par la violence et de nouveaux morts grâce à des guarimbas, à un chantage national et international (…) S'ils viennent avec le chantage, nous deviendrons plus durs », a-t-il dit.
Il a ajouté qu'il a le droit de se défendre et pour cela, il a nommé, hier vendredi, une commission composée oar le comité complet du Grand Pôle Patriotique et par des conseillers juridiques comme les constitutionnalistes Hernán Escarrá et Elsi Rosales, coordonnés par le docteur Jorge Rodríguez.
« J'ai le droit de me défendre. Pour cela, j'ai désigné une commission et j'ai remis les pouvoirs absolus au docteur Jorge Rodríguez pour qu'il aille au Conseil National Electoral et se présente comme l'équipe de mes défenseurs et défenseures qui sont les défenseurs et les défenseures du peuple et qu'ils aillent voir la liste complète et une par une les signatures que la droite consigne parce que c'est une droite qui commet des fraudes, qui triche, perverse et scélérate », a-t-il affirmé.
Il a explqiué qu'ensuite, le CNE après avoir réalisé ses contrôles, établira si le secteur de la société qui demande de faire un referendum respecte ou non ce qui est établi dans la loi et envisagera la possibilité de mettre en place la procédure juridique.
« Ensuite, le CNE contrôlera et il a un mécanisme pour que chacun vienne contrôler son empreinte digitale, sa signature et mette dans les machines à empreintes et le CNE dira si la première étape a été accomplie ou non pour faire débuter l'éventuelle demande de referendum. S'il dit que oui, je suis en paix, s'il dit que non, je suis en paix, mon destin est écrit », a-t-il assuré.
Texte Sandra Izarra
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