Venezuela : Le Venezuela demande la suspension de la réunion extraordinaire de l'OEA
Telesur, 1° juin 2016, 17H20 (heure française)
traduction Françoise Lopez pur Bolivar Infos
L'ambassadeur du Venezuela Berbardo Álvarez a demandé qu'on prenne en considération al demande faite par son pays et non celle faitepar le secrétaire génral de l'OEA Luis Almagro.
L'ambassadeur du Venezuela Berbardo Álvarez a demandé la suspension de la session extraordinaire de l'Organisation des Etats Américains (OEA) pour débattre sur la situation du pays sud-américain.
« Nous avons un point d'ordre du jour et c'est la demande de suspension de cette réunion du Conseil Permanent et nous demandons la convocation d'un Conseil Permanent lors duquel on prenne en considération la demande faite par le Venezuela, qui l'a été avant celle d' Almagro », a déclaré Álvarez au siège de l'OEA à Washington, Etats Unis.
Il a souligné que lors du Conseil qui se réunira à la demande du Venezuela on puisse prendre en consdiération toutes les déclarations et discuter au sujet de ce pays.
L'Ambassadeur a souligné que du point de vue politique et diplomatique, ce qui est logique est qu'on prenne en considération la demande qu'a fait ce pays dont on est en train de parler encore plus si cette même nation a fait une demande.
La présidence du Conseil Permanent de l'OEA siège ce mercredi pour considérer « le Projet de Déclaration sur la situation au Venezuela », une session qui se tient à la demande des Missions Permanentes d'Argentine, du Mexique, du Pérou et des Etats-Unis.
Plusieurs pays ont exprimé leur position sur la demande faite par les nations tiers contre le Venezuela.
Le représentant permanent du Nicaragua Denis Moncada a exprimé la volonté de sa délégation de se joindre à l'approche du Venezuela en considérant comme « inouïe et inadmissible » la convocation d'un pays tiers pour discuter des affaires intérieures de ce pays.
Il a également protesté contre la politique d'isolement qu'on applique à la nation bolivarienne « qui ne doit être ni tolérée ni admise par aucune délégation ».
Il a dit : « Nous nous joignons à la demande que cette session soit sans effet et qu'on en convoque une autre pour le Venezuela en tant que pays victime. »
Pour sa part, l'ambassadeur de Bolivia devant l'OEA Diego Rodríguez a demandé qu'on prenne en compte la demande de laisser sans effet la session de ce mercredi et de convoquer un autre conseil.
« Nous comprenons que la présidence est l'instance médiatrice dans les dialogues entre états et en ce sens, ce qui lui revient de faire,dans le cadre de l'égalité entre les états, c'est de convoquer ce conseil demandé par le Venezuela », a-t-il noté.
Almagro absent
La correspondante de teleSUR à Washington Aurora Samperio a souligné que la session extraordinaire de ce mercredi est différente de celle qui a été demandée par le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro et elle a, en outre, soussigné l'absence d'Almagro.
Almagro a demandé mardi que débute la procédure pour mettre en œuvre la Charte Démocratique de cet organisme contre le Venezuela, une étape sans précédent qui ouvre un nouveau chapitre dans les attaques contre la nation sud-américaine.
Delon l'analyste international Alex Main, cette mesure est stimulée par le Département d'Etat des USA.
« La décision d'Almagro est une ingérence directe dans la souveraineté du pays sud-américain, ingérence qui ne respecte pas la voix souveraine d'un peuple », a indiqué Main.
Main a assuré qu'au Venezuela, il n'y a aucune rupturee constitutionnelle qui nécessite l'application de la Charte Démocratique de l'OEA.
Source en espagnol :
URL de cet article :