Argentine : Ils ont l'intention d'arrêter l'ex présidente Cristina Fernández
Cubadebate, 19 juillet 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
La députée argentine du Front Pour la Victoire Diana Conti a alerté sur le fait que des secteurs politiques prétendent mettre l'ex présidente Cristina Fernández derrière les barreaux.
Conti a déclaré que sa crainte est l'éventualité qu'à cause des différentes affaires en cours contre elle, Fernández puisse être arrêtée bien qu'elle ait assuré que si cela arrivait, il y aurait une « forte revendication populaire » qui la « renforcerait encore plus parmi ses partisans ».
« La mémoire de Néstor et la présence de Cristina pour beaucoup est un héritage vivant, ce n'est pas pour rien qu'on crie « Nous allons revenir » », a-t-elle déclaré.
Elle a indiqué que si Fernández est incarcérée, ce n'est pas qu'elle le mérite mais parce que c'est une façon pour les juges de donner à manger aux fauves de l'anti-politique.
La députée a dénoncé les pressions subies par le Pouvoir Judiciaire pour qu'il mette en œuvre l'arrestation de l'ex chef de l'Etat.
Conti a expliqué que l'ex dirigeante « se bat contre une attaque croisée de plusieurs juges » qui « agissent à un certain point pour que la oolitique en tant qu'activité de transformation n'ait ni valeur ni pouvoir ».
Les déclarations de la députée ont eu lieu après qu'on ait entendu les opinions de Graciela Ocaña, députée de Buenos Aires du front Confiance Publique qui a soutenu qu'elle voit « l'ex présidente Cristina Kirchner en prison ».
Ocaña est la députée qui a été dénoncée en 2015 par le directeur du Programme de soin Médical Intégral de l'époque Luciano Di Cesare pour avoir accaparé des fonds en liquide pendant sa gestion au lieu de les investir comme la loi l'y obligeait.
(Extrait de Telesur)
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