Colombie: Les FARC-EP pourront se présenter aux élections de 2018
Cubadebate, 25 août 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
L'accord de paix permettra aux FARC-EP de se présenter aux élections de 2018, ont déclaré des représentants du gouvernement colombien lors d'une conférence de presse donnée à La Havane.
Ils ont ajouté que la participation à ces élections constitue un stimulant pour que les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple rentrent dans la vie civile du pays.
Cependant, le sénateur Roy Barreras a soutenu que cela ne signifie pas que les sièges seront offerts en cadeau car ce sera la décision des citoyens d'élire leurs représentants.
Le haut Commissaire à la Paix Sergio Jaramillo a déclaré que les membres de la guérilla doivent participer à la démocratie, faire campagne et convaincre les Colombiens de leurs idées et pour garantir cette transition, on leur assure une assurance vie.
Pendant les 24 premiers mois, les membres des FARC recevront 90% d'un salaire minimum et selon le chef de la délégation qui a négocié pour l'Exécutif Humberto de la Calle, cet argent doit inciter temporairement ceux qui ont été démobilisés à réincorporer dans l'environnement civil et dans l'économie légale.
Il a rappelé que le fait de déposer les armes et la mise en œuvre du cessez-le-feu bilatéral commenceront à partir de la signature officielle de l'accord obtenu entre les belligérants par lequel on cherche à mettre fin à un conflit de plus d'un demi-siècle.
Pour ratifier ce document, les Colombiens sont appelés à participer à un plébiscite le 2 octobre prochain et selon De la Calle, ils se proposent de faire de la pédagogie sans propagande et de mettre la synthèse de ces accords dans un langage compréhensible par les citoyens.
Aux indécis, nous disons qu'ils peuvent étudier les accords, qu'ils le fassent en leur âme et conscience, nous ne voulons pas qu'un seul Colombien s'abstienne, a-t-il ajouté.
Les représentants du gouvernement ont réaffirmé que certains délits ne seront pas amnistiés comme le crime contre l'humanité et les crimes de droit commun et ils ont rappelé que tous les enfants devront rentrer chez eux.
On a aussi réaffirmé qu'à partir de la signature officielle commenceront à courir les délais de déplacement des guérillas dans des zones déterminées et qu'il y aura des réparations matérielles pour les victimes de al rébellion.
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(Avec des informations de Prensa Latina)
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