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Venezuela-Etats-Unis : Le Venezuela condamne les déclarations « irrespectueuses » de Kerry
Telesur, 4 août 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
La chancelière vénézuélienne Delcy Rodríguez a condamné la « tournée anti-bolivarienne » de son homologue états-unien et ses déclarations d'ingérence.
La chancelière du Venezuela a qualifié de « déplacées et irrespectueuses » les déclarations faites jeudi par le secrétaire d'Etat des Etats-Unis (USA) John Kerry et dans lesquelles sil accuse le Gouvernement de Nicolás Maduro de « manque de volonté » pour engager un « dialogue productif » avec l'opposition.
Sur son compte Twiter, la chancelière Delcy Rodríguez a condamné la « tournée anti-bolivarienne » de son homologue états-unien qui se joint aux attaques de la « triple alliance » (Brésil, Paraguay et Argentine) contre le Venezuela.
En outre, elle a signalé que l’interventionnisme de la nation nord-américaine envers les autres pays qui constitue une « violation » du droit international est « une inquiétude pour le monde entier. »
Lors d'une conférence de presse donnée en Argentine, Kerry a dit ressentir « une profonde inquiétude » pour le dialogue entre les parties en conflit au Venezuela et a oublié les appels continuels du président Maduro à avancer sur ce sujet.
A ce sujet, Rodríguez a souligné que le dialogue souhaité par le président vénézuélien « est saboté » par les « chefs étrangers ».
Avec son homologue argentine Susana Malcorra, Kerry a assuré qu'ils cherchent à « résoudre la crise au Venezuela et à faciliter une complète restauration de la démocratie et des droits du peuple. »
En ce qui concerne la situation actuelle de l' Argentine, Kerry a indiqué que ce pays suit « le bon chemin » avec des réformes économiques en marche qui, selon lui « amèneront des investissements. »
La visite de Kerry en Argentine se déroule au milieu de manifestations de mécontentement social envers les mesures néolibérales du président Mauricio Macri et d'une importante persécution politique contre la dirigeante des Mères de la Place de Mai Hebe de Bonafini que celui-ci a menacée de prison.
Source en espagnol :
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