Venezuela : Leopoldo López n'est pas un prisonnier politique, c'est un criminel
Telesur, 12 septembre 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le petit-fils du président chilien Salvador Allende, Pablo Sepúlveda Allende, a indiqué lundi que le leader de l'opposition vénézuélienne Leopoldo López n'est pas un prisonnier politique, « c'est un criminel à cause de son appel à la violence. »
Allende a reconnu qu'au Chili, on ne sait pas réellement qui est l'opposant vénézuélien, rappelant que « ce personnage a lancé un appel à renverser un gouvernement légitime en appelant à la violence sociale. » L'idéaliste rappelle comment López a conspiré « des appels qui ont abouti à ce qu'on connaît sous le nom de guarimbas ou protestations de rues avec des barricades qui ont coûté la vie à 43 personnes parmi lesquelles 1 Chilienne. »
Allende, 40 ans, a indiqué que le coup d'Etat au Chili a été un coup d'Etat sanglant.
Le socialiste fait référence au fait que l'image d'Allende a été attaquée à ce moment-là de la même façon qu'au Venezuela et que s'il y avait un processus révolutionnaire actif au Chili, il aurait été attaqué de la même façon que les gouvernements progressistes.
En parlant de sa tante, la sénatrice chilienne Isabel Allende, il a indiqué que le Parti Socialiste (PS), depuis le coup d'Etat, est entré dans un processus de rénovation idéologique et est devenu de plus en plus proche de la social-démocratie européenne : ils s'éloignent beaucoup des idéaux socialistes fondamentaux et fonctionnels en adoptant un modèle néolibéral. « Ils s'éloignent d'un processus révolutionnaire qu'ils ont approuvé à un moment donné, » a-t-il déclaré.
En même temps, il a rappelé que si Isabel Allende, présidente du PS, est candidate à la présidence du pays, il votera pour des programmes de changement plus que pour des personnes.
« Le Chili attend, il s'éveille du rêve libéral, » a-t-il souligné.
« Comme le Venezuela, le Chili a été exposé à des attaques de déstabilisation de la part des Etats-Unis, à la guerre économique, aux pénuries, aux queues, au manque de médicaments, aux grèves. Ils ont appliqué les mêmes stratégies aussi bien au Venezuela qu'au Chili », a-t-il déclaré.
Il a aussi déclaré qu'au Chili, « il n'y a pas eu de volonté politique pour changer a constitution de Pinochet », « à cause d'accords d'intérêts. »
Il a averti que le président vénézuélien Nicolás Maduro doit affronter une situation très difficile.
Le petit-fils de Salvador Allende appelle instamment le peuple vénézuélien à résister, à produire et à continuer à avancer.
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